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Ils ne doivent pas diriger les peuples
DONALD TRUMP EST UNE MENACE POUR LE MONDE...
Publié dans L'Expression le 08 - 02 - 2017

En moins de quinze jours à la tête des Etats-Unis, le président Donald Trump, aura bouleversé la donne des rapports avec ses administrés et son environnement international
On n'érige pas les murs entre les peuples, il le sait ou peut-être l'ignore-t-il, mais cela ne se fait que dans les dictatures et chez les oppresseurs. Les murs ne protègent pas, il le sait ou peut-être ne le sait-il pas encore, mais dans tous les cas la construction du mur est la plus grande des aberrations des hommes lorsqu'il s'agit de traiter avec les autres.
Sept décrets signés et une ministre renvoyée en onze jours. Tel est (jusque-là) le bilan de Donald Trump à la tête des Etats-Unis. Un bilan très intense, il n'y a pas de doute, mais qui dévoile déjà beaucoup de coins obscurs du personnage.
Le premier décret signé est le plus révélateur des intentions du nouveau locataire de la Maison-Blanche qui, d'entrée, a voulu effacer les traces d'Obama. Or, pourquoi tient-il à ce point à faire oublier si rapidement son prédécesseur? Il est des individus qui ne peuvent souffrir d'aucune rivalité et qui craignent, par-dessus tout, les fantômes des partants. Ce sont les traits spécifiques des dictateurs et, comme nous l'avons dit dans un précédent papier, beaucoup de gouvernants des pays sous-développés s'y reconnaissent. A l'image de ces derniers, Trump ne veut aucun partage des espaces, il veut être seul dans l'esprit de ses concitoyens et du monde. Il veut couvrir la planète de son ego et rien d'autre. En signant le décret pour arrêter la réforme de la santé entreprise par Obama, Trump a voulu donner un premier coup de gomme dans la perception des gens, décrocher la photo et jusqu'au souvenir de son prédécesseur. Une manière de dire, à partir de maintenant, c'est à moi, Donald Trump, que vous allez avoir à faire.
C'est là, à ne pas douter, le premier signe d'une maladie rarissime que le monde allait découvrir chez ce président pas comme les autres et que j'appellerais une «rivalophobie» aiguë.
Rappelons qu'Obama s'était opposé à deux projets d'oléoducs, l'un pour des raisons écologiques (transport de sable bitumeux canadien) et l'autre pour des raisons humaines (le tracé de l'oléoduc Dakota Accès, passe par les territoires sacrés des Sioux et l'oléoduc risque de contaminer leur eau). En signant les deux décrets relançant ces projets d'oléoduc bloqués par Obama, Trump a soulevé le voile sur une autre facette du personnage controversé: il aime faire dans la surenchère. Un aspect qui confirme sa peur de la rivalité et renforce son désir de piétiner tout le monde autour. Exactement comme certains dictateurs du tiers-monde malade de ses gouvernants.
La signature du décret qui permet de poursuivre la construction d'un mur sur la frontière, longue de 3000 kilomètres, entre les Etats-Unis et le Mexique est très révélateur de la crainte de Trump. Cette fois c'est la crainte des autres, des étrangers, de ceux qui sont différents, une autre couleur de peau, une autre langue qui l'a poussé à prendre cette décision à la limite de la folie. On n'érige pas les murs entre les peuples, il le sait ou peut-être l'ignore-t-il, mais cela ne se fait que dans les dictatures et chez les oppresseurs. Les murs ne protègent pas, il le sait ou peut-être ne le sait-il pas encore, mais dans tous les cas la construction du mur est la plus grande des aberrations des hommes lorsqu'il s'agit de traiter avec les autres. Il faut avoir la pensée affectée, les sentiments dénaturés et les émotions perturbées pour agir de la sorte. C'est ce qu'on appelle la schizophrénie.
Le décret anti-immigrant constitue le point culminant, le comble, le paroxysme de la maladie de Trump. Il dénote une déchirure profonde de la personnalité du concerné, souligne une tendance à l'approximation, révèle une ignorance poussée de l'environnement immédiat et lointain, laisse voir une autosuffisance béate, met en relief une incompétence criarde. Au fond, ce décret laisse bien voir une inaptitude certaine à gérer un pays.
Interdire l'entrée des Etats-Unis à des musulmans venant de sept pays choisis pose plusieurs problèmes. Le premier problème est celui des critères? Sur quels critères Trump a-t-il choisi ces pays? La religion? Non, puisque d'autres pays musulmans ne sont pas concernés? La langue? Non puisque ces sept pays ne parlent pas tous la même langue. Le lieu? Non plus, puisque d'autres pays de la même région ne sont pas concernés. La justification avancée par Trump est qu'il veut contenir les terroristes. Bêtise! Les attentats commis aux Etats-Unis ne sont l'oeuvre de ressortissant d'aucun de ces pays! Au contraire, la majorité des attentats terroristes qu'ont connus les USA est l'oeuvre de citoyens américains qui s'en vont se venger de leur école, de leur administration ou de leurs voisins. Les statistiques sont là pour le prouver.
Alors? De quels terroristes parle-t-il lui qui dit, à qui veut l'entendre bien sûr, qu'il ne vise pas les pays musulmans? En réalité, Trump a signé ce décret contre les citoyens musulmans des pays dans lesquels il n'a pas d'intérêt personnel pour l'instant. Là où il en a, et tout le monde sait où, il a fermé l'oeil et la bouche. Au contraire, il a appelé les responsables de ces pays (certains de ces pays) pour leur témoigner sa sympathie et son aide. Là est la déchirure dont je parlais plus haut. Une déchirure de la personnalité de Trump entre ses fantasmes et ses intérêts personnels, cours, vils, bas, immédiats!
Vouloir freiner l'arrivée des terroristes là où il n'y en a pas est une autre bêtise du président qui, à peine installé, s'est mis à s'agiter et à agiter le monde. Croire que les terroristes viennent de ces pays c'est du n'importe quoi, de l'avis des responsables américains eux-mêmes. C'est comme un idiot qui entend juste le début d'une phrase et, croyant qu'il a tout compris, s'en va disserter des âneries infectes. C'est là la tendance à l'approximation dont fait preuve le président des Etats-Unis de nos jours. Qui l'aurait cru? Ou plutôt, comme dit la publicité, qui l'eût cru?
En même temps cibler des pays comme le Soudan alors qu'on n'a jamais entendu parler d'un seul terroriste de ce pays est une grave erreur. C'est une carence cognitive grave! Choisir des pays et les mettre sur la liste d'interdiction sur le territoire américain simplement parce qu'ils sont en guerre (Syrie, Irak, Yémen, Libye, Somalie) est une autre défaillance intellectuelle parce qu'être en guerre ne signifie pas être terroriste. Donald Trump n'a aucune connaissance de l'environnement dans lequel il se trouve. C'est la preuve qu'il s'agit d'une personnalité souffrant d'une introversion extrême qui, comme mentionnée déjà dans un autre papier, a besoin de se protéger par des agissements comme la construction d'un mur ou l'accusation d'autrui de tous les malheurs du monde.
Cette histoire de décrets a provoqué des manifestations de rejet de la part des citoyens et des responsables américains. Au lieu de tendre l'oreille pour se rendre compte de ses erreurs, le président juste assis sur son fauteuil, a préféré tendre l'index accusateur envers tous ceux qui ne partagent pas sa mauvaise vision du monde et qui ne se trouvent pas dans le même niveau d'immaturité mentale. C'est normal, allais-je dire puisque la déraison est exclusive.
Ainsi, Trump a-t-il limogé sa ministre par intérim de la Justice parce qu'elle appelait à ne pas défendre le décret de l'absurdité. Ainsi, Trump a-t-il aussi accusé cette même ministre de trahison. Et ainsi, a-t-il accusé les manifestants de ne rien comprendre. Donald trump prétend, de la sorte, mieux savoir que tout le monde. Il se satisfait de sa personne gonflée à bloc et c'est là l'autosatisfaction béate qui le caractérise depuis le début et qui finira par l'emporter d'une manière ou d'une autre car on ne gère pas un pays comme ça, par la force. L'ignorance et l'entêtement lorsqu'ils sont dotés de puissance deviennent une menace constante. Drapé dans un égoïsme pathologique doublé d'une schizophrénie à toute épreuve, fermé à tous avis différents, incapable d'écouter autre raison que la sienne pourtant défectueuse et chancelante, Donald trump constitue une menace permanente pour le monde, à commencer par les Etats-Unis d'Amérique. Il est pour cela inapte à gérer son pays. Les Américains l'ont compris et ce n'est pas pour rien que cette semaine ils commencent à parler de destitution.
Jusqu'où ira-t-il avec cette gestion catastrophique basée sur l'entêtement, l'approximation, l'ignorance et l'incompétence? Pas très loin bien sûr. Il descendra bientôt du piédestal que lui a érigé le système électoral américain. Ce n'est pas le choix d'un conservateur à la tête de la Cour suprême qui le sauvera ni qui lui permettra de faire ce que bon lui semble. Du moins je l'espère! D'habitude on dit «à quelque chose malheur est bon», désormais on dira à quelque chose Trump est bon. Oui car les peuples qui ont vu le comportement de Trump réfléchiront plusieurs fois avant de lancer leurs bulletins dans l'urne. Ceux qui croient que Le Pen pourrait gérer la France regarderont désormais autrement son éventuelle gestion. Ailleurs en Europe aussi, les populistes et les mouvements tout droit sortis des avaloirs puants de la haine d'autrui devraient faire les frais de cet exemple vivant, de ce test grandeur nature, qu'a donné Trump aux peuples du monde et des résultats incontestables de ce test, des résultats qui montrent clairement que les populistes et les extrémistes de tous genres ne doivent pas, ne doivent jamais diriger les peuples.


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