La Cour constitutionnelle sud-coréenne tiendra lundi prochain sa dernière audience pour entériner ou non la destitution de la présidente Park Geun-Hye suite à son implication dans un scandale de corruption, a annoncé hier l'agence Yonhap. Mme Park est accusée de «collusion» avec son ancienne confidente de l'ombre et amie de 40 ans, Choi Soon-Sil, actuellement jugée pour abus de pouvoir et fraude, pour avoir profité de ses relations pour extorquer des dizaines de millions de dollars aux plus grands conglomérats du pays. La présidente a été destituée début décembre par le Parlement. Cette décision doit encore être entérinée par la Cour constitutionnelle. «Cette décision doit encore être entérinée par la Cour constitutionnelle qui avait initialement prévu de boucler cette semaine ses audiences sur ce dossier mais elle se réunira une dernière fois le 27 février à la demande des avocats de la présidente», a indiqué l'agence de presse sud coréenne, précisant que la haute juridiction pourrait rendre sa décision le 13 mars. Si la destitution est entérinée, une élection présidentielle devra être organisée dans les 60 jours.