L'Algérie d'aujourd'hui s'engage dans une approche renouvelée face aux différents enjeux et défis    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 57.268 martyrs    63e anniversaire de l'Indépendance: des moudjahidine, grands invalides de la Guerre de libération nationale et ayants droit honorés    Sahara occidental occupé: les médias sahraouis parviennent à briser le blocus marocain    Alger accueille mardi un forum de haut niveau pour la promotion du commerce et de l'investissement intra-africains    L'opération de transfert de Tassili Airlines vers Air Algérie soumise aux principes d'équité et de transparence    Jijel: 4 morts et 35 blessés suite au renversement d'un bus    Algérie-Venezuela: Cherfa insiste sur l'importance d'accélérer la création d'un Conseil d'affaires bilatéral    Le président de la République préside la cérémonie annuelle de remise de grades et de médailles    Le président de l'APN reçoit une délégation de la République du Nicaragua    Qualifs Mondial 2025: l'Algérie accueillera le Botswana le 5 septembre à Tizi Ouzou    L'Algérie dispose de capacités logistiques et d'infrastructures sportives pour accueillir tout événement mondial    63e anniversaire de l'indépendance: des moudjahidine de Sidi Bel-Abbes se souviennent des scènes de liesse populaire le 5 juillet 1962    Résultats du baccalauréat: appel à recueillir les informations auprès des sources officielles    Coupe d'Algérie/USMA-CRB: une finale de prestige entre deux spécialistes    Ghardaïa: le M'naguer fait son apparition sur les étals des marchands de fruits et légumes    Tissemsilt: lancement du Salon national du jeune collectionneur    Le président de la République préside la cérémonie de remise de grades et de médailles    Retour de la théorie de la «toile d'araignée»    Les raisons de l'écart du cours du dinar algérien entre le marché officiel et celui du marché parallèle : quelles solutions ?    CRB – USMA : Deux clubs pour un trophée    Zouhir Ballalou se félicite des résultats d'une étude ciblée    Prolongation du délai de soumission des candidatures    « Si nous venons à mourir, défendez notre mémoire »    L'Algérie plaide à New York pour une action sérieuse en faveur de l'Etat palestinien    Entrée de l'usine de dessalement de l'eau de mer « Fouka 2 » en phase de production à pleine capacité    Des pluies orageuses attendues mercredi sur des wilayas de l'Est    Un été sans coupures    Il est nécessaire de limiter le droit de veto au sein du Conseil de sécurité    Ça démarre ce 5 juillet, les Algériennes face aux Nigérianes !    Le CNC sacré champion national de water-polo dans quatre catégories    Ooredoo mobilise ses employés pour une opération de don de sang    220 victimes déplorées en juin !    A peine installée, la commission d'enquête à pied d'œuvre    «L'Algérie, forte de ses institutions et de son peuple, ne se laissera pas intimider !»    Le président de la République inaugure la 56e Foire internationale d'Alger    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'état ne doit pas rater son bac
A QUATRE JOURS DU DEROULEMENT DE L'EXAMEN
Publié dans L'Expression le 07 - 06 - 2017

L'Education nationale constitue l'un des principaux défis de tous les gouvernements passés, ainsi que celui de Abdelmadjid Tebboune. NPM: Nouria Benghebrit
La situation est beaucoup plus complexe et plus dangereuse. Nous ne sommes pas face à de petits fraudeurs dans un centre d'examen, mais devant une terrible machine de déstabilisation. C'est de cybercriminalité qu'il s'agit.
A quatre jours du début des épreuves du baccalauréat, on croise les doigts. Jamais cet examen n'a été un moment aussi sensible que cette année. Par le passé, il était un examen qui mettait sous pression les élèves en quête du sésame pour accéder à l'université, une épreuve qui stressait les parents qui prient pour leurs progénitures, un test pour le ministre en place et son staff pouvant jubiler sur le taux de réussite et nous dire que les réformes ont donné leur fruit et enfin c'est un moment médiatique important où les journaux et les chaînes de télévisions y font leur choux gras en y allant chacun par ses commentaires, ses analyses et ses anecdotes croustillantes. Qu'est-ce qui a donc changé cette année? La saveur du bac, son importance? Ne capte-t-il plus l'intérêt alors qu'il était une folie populaire? Rien de tout ça. Cette année, il faut impérativement sauver le bac. Il faut le réussir en tant qu'examen contre la perversion politique, contre les desseins des forces rétrogrades. Imaginons un instant que cette année encore, comme la précédente, il y aura des fuites de sujets à grande échelle. Ce sera tout simplement une catastrophe nationale. Le drame n'impliquera pas seulement le ministère de l'Education, mais il entachera également la crédibilité des services de sécurité dont la police et la Gendarmerie nationale, la justice, les organisations syndicales et des parents d'élèves sans compter les graves conséquences sur la valeur du bac algérien et le moral des élèves.
La situation de fragilité politique que traverse le pays, après des élections législatives entachées d'un très faible taux de participation, risque de s'accentuer par une fraude au bac. C'est le cas de le dire car nous ne sommes pas face à un cas ou des cas d'élèves qui fraudent dans un centre d'examen. La situation est beaucoup plus complexe et plus dangereuse. Nous sommes face à une terrible machine de déstabilisation. Il faut donc inscrire le combat à une échelle supérieure, celui de la cybercrimnalité qui s'attaque à l'Algérie à travers sa ministre de l'Education. Plus grave encore, ce ne sont pas de simples hakers voulant s'amuser à démontrer l'inefficacité d'un système de protection, mais de lobbys idéologiques nuisibles et puissants. Le baccalauréat est devenu une véritable bataille que mène la République contre des forces obscurantistes. Une bataille contre le courant islamo-conservateur hostile à la modernisation du système éducatif.
Comme premières mesures rigoureuses prises pour contrer toute tentative de fraude c'est la mise en place d'équipements de brouillage et de détection d'utilisation de smartphones pour l'envoi de sujets ou la réception de réponses au niveau des centres d'examens que les pouvoirs publics ont recours. Mais est-ce suffisant quand on voit que des sujets du BEM essaimaient les réseaux sociaux 15 minutes après le début des épreuves. Mise sous pression, ciblée par les islamistes, en plus de ses éducatrices innombrables, Nouria Benghabrit a appelé les parents d'élèves, les élèves et la société en général à se mobiliser et former un mouvement d'opinion contre ces personnes-là qui manquent d'éducation et n'aiment pas l'Algérie. «Le désamour de l'Algérie et l'envie de la déstabiliser sont les principaux motifs poussant certains à discréditer un examen national et jouer avec l'avenir des élèves», a-t-elle appuyé, il y a quelques jours à Béchar où elle était en visite.
La stabilité de l'Algérie et l'épanouissement de l'école algérienne ne font pas plaisir à ces personnes, a tranché Benghabrit, la première responsable du secteur de l'éducation qui connaît un peu ses ennemis pour les avoir vus revendiquer publiquement leur haine par le passé, en l'occurrence les islamistes. Nouria Benghabrit les a priés même de respecter la sainteté de ce mois sacré. Mais le monde cybernétique ne s'encombre pas du sacré. Il n'a pas droit de cité.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.