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Quand on peine à nommer le mal
LE TERRORISME, UN TERME TOUJOURS SANS DEFINITION UNIVERSELLE
Publié dans L'Expression le 26 - 10 - 2017

Une vue des travaux de la première réunion régionale du Forum mondial de lutte contre le terrorisme
Sans un consensus sur le terrorisme, peut-il y avoir une lutte commune contre ce fléau?
Comment définir le terrorisme? Les Etats refusent de donner une définition à ce terme, aux contours flous, sûrement pour ne pas tomber sous le coup de cette définition. Même l'ONU n'y est pas parvenue. Et avec autant de confusion, est-il possible de lutter efficacement contre ce fléau international? C'est ce qu'a essayé d'expliquer, hier, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. A l'ouverture des travaux de la première réunion régionale du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (Gctf) sur la relation entre le terrorisme et le crime organisé transnational, le chef de la diplomatie algérienne est revenu sur cette question fondamentale. Dans son intervention, hier, devant un parterre d'invités regroupant de hauts fonctionnaires et des experts dans les domaines de la lutte contre le crime organisé transnational, de la prévention et la lutte contre le terrorisme ainsi que les représentants des pays membres du Forum Gctf, des pays de la région d'Afrique de l'Ouest ainsi que des organisations internationales et régionales, dont l'ONU et l'Union africaine, le ministre des AE a expliqué que la thématique de la rencontre portant sur la relation entre le terrorisme et le crime organisé transnational «n'est pas nouvelle», dans la mesure où «elle préoccupe les Etats, l'ONU et les Organisations régionales, dont l'Union africaine (UA), depuis de très longues années maintenant». Mettant le doigt sur le mal réel qui empêche une lutte efficace contre ces deux fléaux, Abdelkader Messahel a évoqué, et à juste titre, la nécessité de définir le terrorisme. Il a dit clairement «il y aussi nécessité de parvenir à une définition commune du terrorisme, comme c'est le cas avec le crime organisé transnational». Car sans un consensus sur le terrorisme, peut-il y avoir une lutte commune contre ce fléau? Sûrement pas. Il faut d'abord un accord sur la définition pour pouvoir ensuite organiser l'échange d'informations et de données, renforcer la coopération judiciaire régionale et internationale ainsi que renforcer les institutions régionales et internationales de lutte contre le crime organisé transnational telles que la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale ou la Convention arabe de lutte contre le commerce illicite des drogues.
Un tel consensus permettra également de réfléchir à la création de cordons sanitaires autour des zones de production de drogues, de psychotropes, comme l'a expliqué le ministre des Affaires étrangères. Insistant sur les liens entre le terrorisme et le crime organisé transnational, le ministre a plaidé pour une jonction étroite entre les arsenaux juridiques de ces deux fléaux. En fait, le ministre a commencé par expliquer l'interconnexion des intérêts de ces deux fléaux qui ont densifié leurs canaux de collaboration et les moyens pour la conduite et la protection de leurs activités criminelles respectives. Il dira que le terrorisme élargit ses champs d'action à un nombre croissant de pays de l'Afrique de l'Ouest grâce à des moyens financiers importants dont la source est bien évidemment le crime organisé transnational. Ce dernier fléau couvre dans la région sahélo-saharienne une large palette de trafics, incluant la prise d'otages contre paiement de rançons, le trafic de cocaïne, d'héroïne, de psychotropes et surtout de haschisch, a insisté Abdelkader Messahel qui n'oubliera cependant pas de citer également le trafic d'armes en tous genres, la traite des êtres humains et le blanchiment d'argent.
Pour Messahel, «il y a donc un fort besoin de mieux connaître et de mieux comprendre l'évolution de la relation et des mutations qui naissent et qui se développent entre ces deux menaces dans toute la région», ajoutant que ce besoin «est d'autant plus pressant que ces deux fléaux sont de portée globale et s'alimentent de ramifications internationales».
Parmi les pistes à explorer, a-t-il noté, «il y a, à titre d'exemple, la relation entre la délinquance ordinaire, sa radicalisation et le terrorisme». Evoquant l'incapacité d'une grande partie des pays de la région à faire face à ces fléaux par manque de moyens financiers et de logistique, Abdelkader Messahel a souligné «la nécessité de la promotion de programmes de coopération bilatéraux, régionaux et même internationaux non sans exprimer la 'disponibilité'' de l'Algérie à apporter sa contribution à toutes les initiatives visant un renforcement de la lutte commune» contre ces fléaux. Rappelons enfin que les travaux de la première réunion régionale du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (Gctf) sur les liens entre le crime organisé transnational et le terrorisme, ouverts hier par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, ont été coorganisés par l'Algérie et les Pays-Bas.
Cette première rencontre régionale vise «l'élaboration d'un mémorandum de bonnes pratiques, qui sera soumis pour approbation à l'occasion de la prochaine réunion ministérielle du Gctf, prévue en septembre 2018».


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