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Un bol d'air pour l'Algérie
LE PETROLE S'INSTALLE AU-DESSUS DE LA BARRE DES 60 DOLLARS
Publié dans L'Expression le 31 - 10 - 2017

Le bout du tunnel? On s'y dirige tout droit en principe. Il ne faut pas être grand clerc ou lire dans le marc de café pour le deviner. L'équation est simple. Plus les prix du pétrole augmentent, mieux l'Algérie se porte. C'est vraisemblablement le cas. Toutes les initiatives prises par les gouvernements précédents pour sortir de la crise financière ne peuvent s'accompagner d'effet notoire sans un rebond significatif des cours de l'or noir. Sans cela l'économie nationale demeurera en effet convalescente. Aucune médication n'a réussi à stopper l'hémorragie jusqu'à maintenant.
Le nouveau modèle de croissance économique que se cherche le pays est encore en gestation. L'opération de bancarisation tentée par les pouvoirs publics pour remettre les milliards de dollars que draine la sphère informelle dans le circuit économique légal, l'emprunt obligataire, les mesures prises pour réduire la facture des importations s'apparentent à un traitement de simple grippe alors que le mal est plus profond.
Le pays reste chevillé à son pétrole vaille que vaille. Il assure plus de 93% de ses revenus en devises. Sa dégringolade qui s'est amorcée vers la mi-juin 2014 sans relâche durant plus de deux années a eu raison de la trésorerie du pays qui veut coûte que coûte préserver son bas de laine de moins de 100 milliards aujourd'hui.
Le vent semble tourner en sa faveur depuis que l'or noir semble avoir repris des couleurs. Après avoir franchi la barre des 60 dollars le 27 octobre il donne, en tout cas, l'impression de vouloir s'y installer durablement.
Hier vers 12h40 heure algérienne, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 60,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 12 cents par rapport à la clôture de vendredi. Plutôt au petit matin aux environs de 5h45 il a atteint 60,89 dollars son niveau le plus haut depuis début juillet 2015. Tous les regards sont focalisés sur l'offre. Et là encore la tendance joue apparemment en faveur d'un recul synonyme de rebond des prix. «Les baisses de production de l'Opep, les tensions géopolitiques au Proche-Orient et la pause dans les opérations de forage aux Etats-Unis ont dominé les gros titres ces derniers temps, autant d'éléments de nature à faire grimper les cours de l'or noir», fait remarquer Stephen Brennock, analyste chez PVM.
La confiance est bel et bien de retour sur les marchés pétroliers constatent les spécialistes. C'est incontestablement du solide. «Les marchés ont accueilli favorablement les dernières prévisions de l'AIE (Agence internationale de l'énergie) et de l'Opep qui démontrent que l'écart entre l'offre et la demande se resserre», souligne Benjamin Louvet, Gérant matières premières chez OFI AM. La hausse des prix s'explique aussi par une application stricte de l'accord de la baisse de la production des pays producteurs (Opep-hors Opep) qui ont décidé de réduire leur offre de 1,8 million de barils par jour. «Il y avait des doutes sur l'Arabie saoudite et la Russie, mais ces deux pays respectent leurs engagements», affirme Benjamin Louvet. L'Arabie saoudite, qui a annoncé qu'elle allait retirer 560 000 barils par jour en novembre, s'est aussi prononcée en faveur de la reconduction de l'accord de la baisse de la production de 1,8 million de b/j jusqu'à la fin de l'année 2018. Le président russe Vladimir Poutine a aussi déclaré «ne pas exclure» la prolongation de cet accord qui doit prendre fin en mars 2018. Il y a enfin le déficit d'investissement dans le secteur pétrolier qui doit alimenter cette tendance haussière des prix. «C'est une question centrale car les investissements pétroliers sont de plus en plus faibles», a affirmé Benjamin Louvet. «La production de pétrole va donc baisser en 2018 et le prix du baril pourrait très facilement remonter autour des 65-70 dollars fin 2018, début 2019 et se diriger vers les 80-90 dollars ensuite» a ajouté le Gérant matières premières chez OFI Asset Management. Une aubaine pour le pays. «L'Algérie qui a besoin d'un baril de pétrole de 70 dollars pour équilibrer son budget», avait déclaré tout récemment le ministre des Finances, Abderrahmane Raouïa. On y est presque. Avec toutes les raisons d'espérer.


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