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Des dépenses sans résultats
FINANCEMENT DU SECTEUR DE LA SANTE
Publié dans L'Expression le 11 - 12 - 2017


Le secteur de la santé est-il malade...?
Promouvoir une meilleure gestion du budget afin d' atteindre une meilleure qualité des services de santé.
Les contraintes budgétaires auxquelles fait face le pays lui ont imposé des priorités de dépenses. C'est le cas pour le secteur de la santé. Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, l'escalade des dépenses consacrées à ce secteur, au regard des résultats, ces derniers sont très en deçà des objectifs escomptés.
Les causes sont connues. C'est d'ailleurs ce qu'a développé le professeur Larbi Lamri, enseignant-chercheur à l'université d'Alger 3 des sciences économiques dans l'exposé qu'il a fait à l'occasion de la tenue, hier, à Alger, de la 2ème Conférence internationale des affaires réglementaires et de pharmaco-économie. Pour ce dernier «si notre système de santé s'enlise de plus en plus dans la médiocrité, c'est parce que le processus de gestion des ressources financières en vigueur est des plus irrationnels. Et ce qui est d'autant plus déplorable, c'est cet immobilisme rampant devant cet état des lieux». Selon le conférencier, «il va falloir une grosse volonté politique pour qu'enfin notre système de santé devienne efficace». Autrement dit, atteindre une meilleure qualité des services de santé. Comment faire? Il s' agira «en priorité d'appuyer les décisions utiles au secteur et promouvoir une meilleure gestion du budget alloué. En clair, évoluer vers un processus de gestion des ressources plus fiable».
Larbi Lamri a conclu qu' «un effort de financement est attendu dans le secteur, mais avant d'agir il faudra, choisir le bon modèle de financement pour notre système de santé». Seconde conférence et non des moindres, puisque abordant une question d'une grande actualité, celle des biosimilaires. Selon son auteur Fernando de Mora Perez, professeur en pharmacologie à l'université de Barcelone, (Espagne), un médicament biosimilaire est similaire à un médicament biologique de référence qui a été autorisé en Europe depuis plus de 8 ans et dont le brevet est tombé dans le domaine public.
Pour rappel les médicaments biosimilaires ou biomédicaments sont obtenus par un procédé biotechnologique qui implique une source biologique (protéines, cellules...). Si l'on en croit le conférencier, usant de stéréotypes, les responsables de la réglementation des biosimilaires en Algérie devraient beaucoup se référer à l'exigence européenne.
Défendant son point de vue en s'appuyant sur le fait que «la mise à disposition des médicaments biosimilaires a un double intérêt: de santé publique en facilitant l'accès aux soins et d'augmenter le nombre de médicaments biologiques disponibles, car il permet de limiter les tensions d'approvisionnement et de prévenir les ruptures de stock et/ou les accidents de production. Ceci permet de garantir aux patients le maintien de l'accès à leurs traitements». Il terminera sa conférence en soulignant que «d'un point de vue économique cela a un intérêt majeur de stimuler la concurrence et induire une baisse des prix des médicaments biologiques, car cela peut garantir la sécurité et la qualité des traitements». Notons que devant un tel exposé, le docteur Hamou Hafed responsable auprès du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière (lire entretien) a tenu à prendre la parole pour rappeler au professeur Fernando De Mora que l'Algérie reste souveraine d'importer ou pas des biosimilaires.
«Quant à votre étonnement sur le fait de l'absence dans notre pays d'un comité pour la réglementation des biosimilaires, je vous concède le fait qu'il n'a pas encore été mis en place, mais nous restons des plus vigilants sur les biosimilaires. Et pour preuve, quand en Europe il a été décidé de retirer du marché de nombreux médicaments biosimilaires, ici en Algérie on les avait déjà interdits d'importation».
Autre conférence d'actualité, car se rapportant à l'étude des cas des médicaments anticancéreux en Algérie. Elle a été donnée par le docteur Mohamed Hedibel. Selon l'étude qu'a menée ce dernier avec l'objectif de comparer les prix des médicaments d'oncologie en Algérie et dans sept autres pays du monde dont le Maroc, la France, l'Angleterre, le Brésil, les Etats-Unis et la Malaisie. Une étude qui a fait ressortir en outre qu'il existe une grande disparité entre les prix les plus bas des médicaments anticancéreux et les plus élevés, allant de 31% entre l'Algérie et le Brésil pour Zytiga. Ce qui «laisse croire que la politique des prix de l'Algérie est efficace du moment que ses prix sont les plus bas». Le conférencier a enfin conclu, rappelant que la conférence se poursuit aujourd'hui avec au programme de nombreux ateliers comme il faut savoir que cette conférence a été organisée par la Société algérienne des affaires réglementaires et de la pharmaco-économie (Saarpe).


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