Un des quatre volets que vise cette initiative, a été abordé hier, à Alger. Doucement mais sûrement, l'Initiative de Partenariat du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (Le Mepi), lancée en 2002 par le président américain G.W.Bush, est en train de prendre racine en Algérie. Un des quatre volets que vise cette initiative, à savoir la situation de la femme, a été abordé à Alger sous le thème « Leaders: Tous gagnants». Hier, à l'hôtel Riadh (Staouéli), L'Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI), en collaboration avec le Centre d'information et de documentation sur les droits de l'enfant et de la femme (Ciddef ) et des représentantes de partis politiques, ont inauguré la deuxième édition de l'université d'été de ce programme. Il est destiné à une cinquantaine de militantes, cadres et élues du RCD, du FFS, du RND, du FLN, d'El Islah, du MSP et du FNA. Financée par le département d'Etat américain, cette activité qui s'étalera jusqu'au 22 du mois en cours, sera animée par des experts internationaux. Elle est destinée aux militantes, son objectif est d'oeuvrer à renforcer spécifiquement les capacités des militantes de base et d'aider les partis politiques algériens à développer un vivier de leaders au niveau local. «Notre conviction est que la présence des en politique constitue un élément de développement durable au Moyen-Orient et en Afrique du Nord», a déclaré le représentant de l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger, Mark Severs, qui dans son allocution a exprimé sa reconnaissance et son hommage à «la résistance de la femme algérienne durant les années de terrorisme». «Pour affronter le défi véhiculé par l'idéologie de la haine et de la violence nous sommes partenaires», a ajouté M.Severs. Des dizaines de milliers de prêtes à exercer leur talent professionnel dans la vie publique sont sous-représentés parmi les dirigeante de la classe politique mondiale. En Algérie, le taux ne dépasserait pas les 5%. «La participation des à la vie politique peut être atteinte non par le principe d'égalité mais par des mesures temporaires notamment la convention internationale des droits des ratifiée par l'Algérie, pour espérer un taux de participation des de 40 % dans la gestion des affaires politiques» a affirmé la représentante du Cidef. Le NDI est une ONG américaine qui a gagné de l'ampleur par ses activités en Algérie. Elle constitue un véritable maillon pour l'application de la politique étrangère américaine qui a fait naître à l'égard du monde musulman un sentiment de suspicion, parfois de haine. Mais l'Amérique n'est pas Bush et Bush n'est pas l'Amérique. Pour tempérer les ardeurs et «soigner son image ternie» par la guerre, l'Amérique de M.Bush créa le Mepi en fin 2002. Un programme doté de 18,5 millions de dollars, mobilisés pour le financement de projets de partenariat avec l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte, la Jordanie ainsi que la Cisjordanie et la bande de Ghaza.