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Peut-on supprimer le service civil?
SI SA REFORME EST INDENIABLE
Publié dans L'Expression le 09 - 01 - 2018

un véritable dialogue doit être ouvert entre la tutelle et les résidents
Pour que cette «réforme» soit des plus efficaces, un véritable dialogue doit être ouvert entre la tutelle et les résidents, avec des deux côtés, de la sagesse et des compromis.
Faut-il vraiment supprimer le service civil? Tous les spécialistes sont d'accord pour affirmer que ce système a montré ses limites. Des médecins spécialistes sont envoyés, souvent contre le gré, dans des zones isolées sans aucun moyen pour pouvoir pratiquer leur métier et ainsi rendre service à la population. Ils y font, malgré eux, de la figuration durant une période déterminée avant de quitter illico-presto cet «enfer» où ils se sentent inutiles.
Un véritable drame que ce soit pour ces médecins ou les populations qu'ils sont censés soigner. Mais objectivement, peut-on vraiment se passer de cette formule? La réponse est non, en tout cas pour le moment.
Les déserts médicaux sont un problème dont souffrent la plupart des pays du monde, le service civil arrive quand même à «remplir ce vide». «C'est un moyen pour l'Etat de faire semblant de garantir la santé pour tous», dénonçant les résidents. Certes, c'est peut-être une vérité mais «politiquement» parlant cela est nécessaire. Il est du devoir de l'Etat d'assurer la santé à tous ses citoyens, et dire que l'on supprime le service civil. Cela pourrait être compris par les habitants de ces zones isolées comme un manquement de l'Etat vis-à-vis de ce devoir. Ce serait une véritable catastrophe avec des révoltes populaires dans des zones sensibles où les ennemis de l'Algérie guettent la moindre occasion pour mettre le feu aux poudres. Mais doit-on pour autant hypothéquer l'avenir de nos élites? absolument pas! C'est donc un paradoxe qui a comme seule solution une réforme de choc afin que cette formule ne laisse ni les médecins spécialistes ni la population de ces zones isolées. C'est d'ailleurs, la recommandation faite depuis des années par le président du Conseil de l'ordre des médecins, le docteur Mohamed Bekkat Berkani. Il a sans cesse appelé à «réformer» ce service civil afin qu'il devienne un «choix de carrière volontaire et non une obligation». Dans une interview qu'il nous a accordée la semaine dernière, il a appelé à «encourager les jeunes médecins spécialistes à opter pour le Sud et les Hauts-Plateaux avec une révision du système indemnitaire, une amélioration des conditions d'exercice et de rémunération pour les praticiens du Nord exerçant dans ces régions». Pour que cette «réforme» soit des plus efficaces, et non une accalmie éphémère comme celle de 2011, un véritable dialogue doit être ouvert entre la tutelle et les résidents, avec des deux côtés, de la sagesse et des compromis. Le professeur Hazbellaoui, qui connaît très bien le problème, étant déjà passé par là, a fait le premier pas en assurant, dimanche dernier, que «les portes du dialogue sont ouvertes» et que «tous les problèmes ont des solutions».
Certes, c'est un secret de Polichinelle que de dire que cette question dépasse ses prérogatives, mais les médecins résidents ne peuvent trouver meilleur avocat que leur professeur pour soulever ces délicates revendications en haut lieu. Contrairement à ce que certains de ses ennemis au sein même du corps médical veulent faire croire, il est en train de se battre pour améliorer les conditions socioprofessionnelles des médecins.
D'ailleurs, il a commencé par permettre aux spécialistes concernés par le service civil d'avoir deux jours par semaine de travail complémentaire dans le privé. Ce n'est certes pas ce qu'ils revendiquent, mais c'est déjà une avancée. Dans le militantisme il faut savoir faire des compromis. Si les médecins résidents se braquent sur la question de la suppression du service civil, ils risquent à la fin de ne rien obtenir comme cela a été le cas par le passé. Surtout que déjà, certains dans leurs «troupes» même critiquent la décision du boycott de l'examen des études médicales spécialisées (Dems). Car ce boycott met en péril leur avenir socioprofessionnel. «Je me suis sacrifié toute ma vie pour arriver à ce jour qui fera de moi un médecin spécialiste. Je suis certes d'accord avec mes camarades, mais il y a des priorités dans la vie et la mienne, c'est cet examen», confie, inquiet, un résident qui doit passer son examen aujourd'hui. Une autre résidente «démiste» écrit sur Internet: «Et maintenant, c'est quoi la prochaine étape.... On ne sait plus à quelle cadence réviser maintenant, parce qu'on ne sait pas jusqu'à quand ça va durer ce boycott...». Une preuve donc des hésitations de certains résidents qui pourraient «casser» le mouvement en passant leurs examens. Pour le bien de tous, il faut donc dialoguer avec Hazbellaoui...


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