La presse française parle de règlements de comptes entre bandes rivales pour le contrôle du trafic de drogue dans une partie de la ville. La cité phocéenne(Marseille), la capitale du milieu, vient de connaître ces derniers temps de sanglants assassinats. Pas moins de 10 ressortissants algériens, dont la majeure partie est originaire de la wilaya de Khenchela, dans l'est du pays, ont été tués pour des raisons non encore déterminées. Les sept premiers assassinats ont été commis en l'espace d'un mois, d'après certains médias. Les huit premières victimes sont originaires de la région de Khenchela. Elles ont été tuées lors des règlements de comptes entre gangs ou bandes rivales, selon certaines sources. A Marseille, la guerre des gangs n'en finit pas. La preuve en est que selon les statistiques officielles, les règlements de comptes ont fait 24 morts à Marseille et dans sa périphérie, en 2016, contre 13 à la même période de l'année 2015.Cette ville à forte concentration de communautés maghrébines a été souvent marquée par la guerre entre clans rivaux ultraviolents, parmi des réseaux de narcotrafiquants. Le trafic de drogue, qui gangrène les quartiers nord de Marseille, qui restent de hauts lieux du trafic de cannabis et autres stupéfiants. Ainsi, ces règlements de comptes liés au trafic ont fait 10 morts parmi la communauté algérienne. Selon certaines sources, comme d'habitude les services de sécurité ont laissé sciemment la situation se dégrader pour pousser les membres des bandes rivales à s'entre-tuer. En jeu, il y a notamment le marché du cannabis qui prospère dans les cités, et de la cocaïne. Les gangs utilisent des armes de guerre comme les kalachnikovs. La vente de la drogue s'appuie sur un réservoir inépuisable de jeunes émigrés, sans perspectives d'avenir, qui cumulent rupture scolaire et précarité familiale. Au total, 10 ressortissants algériens sont morts dans la ville de Marseille, en deux mois. Neuf d'entre eux seraient issus de la wilaya de Khenchela. D'après les médias français, ces assassinats seraient des règlements de comptes entre bandes rivales pour le contrôle du trafic de drogue dans une partie de la ville. Cette série d'assassinats qui a commencé en décembre dernier, a suscité les interrogations de la communauté algérienne en France. «La première victime a été tuée par balle. Des inconnus lui auraient tiré dessus à bout portant alors qu'il se trouvait dans un café, à Marseille, en compagnie de ses amis. Cette 'exécution'' a été suivie d'une autre qui a ciblé un Algérien originaire de la même wilaya, criblé de balles lui aussi à l'intérieur d'un salon de coiffure. Les assassinats commis à Marseille, Lyon et Paris, se sont poursuivis jusqu'à atteindre sept personnes, dont une a été immolée par le feu», ont rapporté certains médias. Pour le moment, la police française poursuit son enquête.