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Oran tourne le dos au mot d'ordre
Publié dans L'Expression le 15 - 02 - 2018


El Bahia n'a pas suivi l'intersyndicale
L'intersyndicale n'a pas réussi à mobiliser grand-monde, alors que le but principal de sa démarche est vraisemblablement de hausser le ton.
Comme dans plusieurs situations et cas conflictuels, de syndicalistes n'ont pas manqué d'observer hier le sit-in de protestation, ayant été décidé devant le siège de la wilaya d'Oran. Ils étaient au moins 200 personnes, représentant plusieurs syndicats, à se rassembler suite à l'appel lancé par l'intersyndicale. Cela ne veut en aucun cas dire que l'action a été une réussite totale, étant donné que le sit-in a été marqué par la présence de quelques syndicats et non pas des 14 organisations composant l'intersyndicale. Ainsi donc, la grève nationale devant toucher plusieurs administrations, entreprises et établissements scolaires a été quelque peu amputée par sa force de «nuisance». Autrement dit, rien de nouveau ni de spécial ne peut émaner des employés des secteurs devant débrayer hier, pour dénoncer les atteintes aux libertés syndicales et la détérioration du pouvoir d'achat des travailleurs. «Tout va bien Mme la Marquise», semblent vouloir dire ces employés ayant, très souvent, la peur au ventre face aux représailles de l'administration. Ces subordonnés et autres petits commis d'Etat ne trouvent rien de mieux à faire que de tenir le bâton par le milieu tout en observant la politique du «wait and see avant de décider». Autrement dit, le positionnement de ces employés se fait à la faveur de la décantation de la situation conflictuelle qui oppose l'administration aux organisations syndicales. Toute prise de position, ferme et rigide, est tributaire du rapport de force. Forte de 14 syndicats autonomes comprenant les syndicalistes de l'éducation, la santé, la Fonction publique, le secteur économique, la Sonelgaz, la poste, l'intersyndicale n'a toutefois pas réussi à mobiliser le grand monde souhaité, alors que le but principal de sa démarche est vraisemblablement de hausser le ton pour en dénonçant les atteintes aux libertés syndicales, les mesures prises concernant la retraite, les réformes du Code du travail ainsi que la dégradation du niveau de vie des citoyens. Le constat est perceptible de visu un peu partout dans des secteurs devant être paralysés par le mouvement, lancé hier. Les écoles ont ouvert grandes leurs portes, tout comme l'administration locale. Idem pour d'autres créneaux comme la Sonelgaz et la poste etc. Or, la situation est, selon les promoteurs du mouvement devant être suivi en masse, gravissime, vu que des postiers «démissionnés» n'ont pas été réintégrés. C'est d'ailleurs le cas du syndicat Snateg de Sonelgaz, qui a pris l'initiative pour dénoncer ce qu'il a qualifié «d'atteintes aux libertés syndicales, vu que ce syndicat a été dissous par le ministère du Travail. Pour ces syndicalistes, la grève est la résultante de la dégradation sociale irréfutablement avérée, à commencer par l'appauvrissement du peuple, alors que les tenants du pouvoir décisionnel continuent à faire la sourde oreille aux revendications légitimement soulevées, aussi bien par la population que par les représentations et organisations syndicales. Ces organisations appuient leurs dires sur le fait que des courriers adressés aux plus hautes instances du gouvernement sont restés jusqu'à l'heure qu'il est, lettre morte. «Pourquoi ne daigne-t-on pas nous répondre?, se demande un syndicaliste déplorant par là même qu'«un tel silence n'est autre que du mépris criant». Outre le débrayage, l'intersyndicale a appelé à des sit-in régionaux devant les sièges de toutes les wilayas, question de mobiliser les troupes locales et exercer une certaine pression sur le pouvoir décisionnel pour «une meilleure prise en charge des doléances posées par les syndicats composant l'intersyndicale. Une telle grève a été décidée à l'issue de la réunion du 14 janvier dernier de l'année en cours. Les participants à ladite rencontre ont été unanimes en recourant au débrayage, suite à ce que les syndicalistes qualifient de «fermeture des voies de dialogue avec le gouvernement». Pour les grévistes, la sourde oreille adoptée par les tenants du pouvoir pénalise le travailleur, d'où la grève générale sans autres options, devant pousser de l'avant la satisfaction de la plate-forme de revendications posées, avec acuité, par l'intersyndicale. «C'est le seul moyen qui se présente devant nous pour mettre la pression sur le gouvernement», relève-t-on, de l'appel de l'intersyndicale qui met l'accent sur la nécessite de la révision du projet de loi portant Code du travail et la révision du régime des retraites.


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