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Malaise dans le monde
Publié dans L'Expression le 27 - 03 - 2018


La fin de la Guerre froide a induit une domination monopolistique des Etats-Unis. Cette prépondérance a été appuyée par l'arrivée au pouvoir de George W. Bush et l'émergence prégnante du néoconservatisme et du néolibéralisme. Cette tendance s'est accentuée avec l'apparition d'une élite financière (Donald Trump aux Etats-Unis, Emmanuel Macron en France) qui concentre entre ses mains l'économie mondiale, creusant davantage le fossé avec les démunis. Désormais une élite riche, arrogante est en train d'accaparer le pouvoir politique sur notre planète. Messianique, George W. Bush a fait retourner le monde aux temps improbables des croisades et des guerres de religion. C'est bien lui qui affirma combattre le «mal» «inspiré» par Dieu, entreprenant, au nom de la loi du plus fort, de purifier le monde des pays qui ne se soumettent pas à la puissance et à l'ordre états-uniens, qualifiant ces pays d'«Etats voyous» et d'«axe du Mal». En fait, le 43e président des Etats-Unis a fait régresser le monde dans les abysses de l'obscurantisme. Une régression qui risque de se réaliser plus vite que le monde ne mit de temps pour en sortir. La technologie, loin de libérer les citoyens du monde est devenue l'instrument par lequel cette nouvelle élite de pouvoir veut assujettir, contrôler et écraser tout pays, collectivité ou individus qui sortent des rangs ou de la place qui leur sont assignés. C'est le profil du «nouvel ordre mondial». L'ancien président français, Nicolas Sarkozy, menaçant et insolent, assurait - lors de son éphémère moment de puissance - «nous irons ensemble vers le nouvel ordre mondial, et personne, je dis bien personne, ne pourra s'y opposer». L'ordre de ceux qui peuvent assassiner, susciter la violence dans le monde, sûrs de leur impunité. Ils ont «le pouvoir». G. W. Bush a bien détruit l'Irak, Sarkozy en a fait de même avec la Libye: qui leur a demandé de rendre des comptes? Trump est bien prêt à utiliser l'arme atomique contre la Corée du Nord, qui s'en est inquiété? Pas l'ONU en tout état de cause! Ouvrons les yeux et regardons ce qu'est devenu le monde depuis la fin du XXe siècle. Un monde où le droit du plus fort fait loi, imposant les rapports entre les nations; un monde où l'écart entre les riches et les pauvres [1% de la population mondiale détient 82% des richesses de la planète]; un monde où est apparue une élite de gouvernement alors que réapparaissent des castes héréditaires féodales comme dans les anciens temps; c'est dans ce monde du troisième millénaire que la vie humaine n'a plus de valeur [la guerre en Syrie suscitée par l'impérialisme anglo-saxon et les monarchies du Golfe; l'assassinat du peuple palestinien en attestent]; le retour de l'ignorance et de l'inculture [jihad islamique, prosélytes néo-judéo-chrétiens]. Sur un autre plan - chacun peut le constater - nous observons un recul de l'éducation et le retour de l'illettrisme; la déliquescence des moeurs et la désintégration de la famille avec le mariage pour tous (l'homme se marie avec l'homme, la femme avec la femme) dans un Occident décadent; la renaissance de la piraterie; des pandémies éradiquées et oubliées sont revenues alors que de nouvelles maladies (artificielles (?) telles Ebola, le virus Zika...) sont apparues; le retour aux pratiques tribales [incitées par les élites au pouvoir et les médias dominants]; l'existence de clubs élitistes [Skull and Bones, Bohemians club aux Etats-Unis qui fournissent les administrations et les présidents états-uniens, l'ENA en France...]. Cela au moment où les populations de plus en plus misérables et malléables fournissent la chair à canon, avec en concomitance le retour à l'esclavage. Ce tour d'horizon qui n'est pas exhaustif, montre la tendance qui est celle du troisième millénaire, apparaissant de plus en plus comme le siècle de l'asservissement, de la désinformation et des inégalités sociales, politiques et culturelles. Ainsi, se prépare une engineering sociale - automatisation de la société - propice à la mainmise, grâce à la cybernétique, d'une élite sur le pouvoir à une échelle nationale ou internationale engageant de vastes objectifs de contrôle social et de destructions planifiées. C'est ce à quoi nous assistons dans de nombreuses contrées (Irak, Syrie, Afghanistan, Libye...). De fait, l'élite prédatrice ne s'embarrasse plus des valeurs morales et sociales qui ont accompagné durant des siècles les progrès humains [voir les émissions d'abêtissement-lavage de cerveaux des médias publics et privés occidentaux]. D'autre part, par les ordinateurs et «l'intelligence artificielle», nous assistons à un contrôle de plus en dur des sociétés (populations et individus) de l'économie. La cybernétique plutôt que de libérer semble susciter le retour à l'obscurantisme. Le drame de notre époque est que les gens n'en savent rien ignorant une évolution qui met à mal le devenir de notre monde.

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