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Nos entreprises restent faillibles
SEMINAIRE SUR LA CYBERCRIMINALITE
Publié dans L'Expression le 05 - 04 - 2018

«La protection des données ne constitue pas la priorité des priorités pour la grande majorité des entreprises algériennes»
Les patrons de ces entreprises comptent passer à l'action en investissant dans le domaine de la protection des données.
Nul n'est à l'abri des attaques criminelles perpétrées sous forme technologique, dont le forfait prend l'appellation criminelle de la cybercriminalité. Les institutions ainsi que des entreprises sont, de manière permanente, exposées à ce danger lancé insidieusement par les cybercriminels via le réseau ou encore le Net, d'où l'importance de la mise à la défense en protégeant les données. Les consciences ne sont pas totalement éveillées contre ces offensives souvent dévastatrices. Pourtant, les gestionnaires des entreprises ne sont pas sans savoir une telle évidence incontournable, d'où la nécessité de la prise en main des choses en endigant un tel phénomène prenant des ascensions fulgurantes. Ce sont du moins les conclusions, plus ou moins fracassantes, d'un sondage effectué récemment par l'agence Xcom Agency. Un tel sondage, dénommé «Baromètre 2018 de la cybersécurité dans les entreprises et institutions algériennes, a été élaboré en sondant un échantillon composé de 1000 entreprises qui investissent dans différents segments et autres secteurs d'activité éparpillés un peu partout dans le territoire national. Levant le voile sur le résultat de son enquête, l'organisateur du sondage, Mehdi Zakaria, a, lors du coup d'envoi des travaux de la rencontre africaine sur la cybercriminalité, été explicite en révélant que «la protection des données ne constitue pas la priorité des priorités pour la grande majorité des entreprises algériennes». Une telle confession repose sur le résultat: un taux de 30% du travail élaboré par l'organisateur de l'événement d'Oran. «Le reste des conclusions, c'est-à-dire les 70% restants, fera l'objet d'une étude à faire prochainement, a-t-il expliqué. C'est dire que le mal se généralise. Cela se passe alors, enchaîne l'intervenant, comme si de nombreuses entreprises ne comptent pas rester les bras ballants, c'est dire que l'idée de se prémunir contre la cybercriminalité taraude les esprits des gestionnaires et des patrons de nombreuses entreprises. Autrement dit, les patrons de ces entreprises comptent passer à l'action en investissant dans le domaine de la protection des données. L'organisateur de la rencontre d'Oran ne s'est pas arrêté en dressant un tableau peu reluisant sur la lutte contre la cyberattaque. C'est dire que le mal ne sera pas réparé de sitôt si l'on prend en compte le nombre dérisoire d'entreprises comptant mettre le bouclier immunisant, quoique celles-ci soient toujours sur le qui-vive permanent. En somme, l'immunisation des données avance à pas de tortue, autrement dit très lentement. C'est ce que l'on déduit des révélations de l'organisateur de la rencontre d'Oran, Mehdi Zakaria. «Au cours d'une étude que nous avons réalisée il y a deux ans, seulement 21% des sondés avaient assuré vouloir consacrer un budget à la cybersécurité. Aujourd'hui, ce chiffre est monté à 53%», a-t-il affirmé. Sur sa lancée, il a ajouté que sur le millier d'entreprises et institutions sondées, seuls 15% ont révélé avoir mis en place un SOC (security operation center). De ce chiffre, ajoute l'orateur, 38% des entreprises ne comptent pas le faire. Un tel laisser-aller ou encore une petite négligence n'est pas sans incidences directes sur l'entreprise. Le coup risque de tripler à la moindre attaque. Car, le centre d'opérations et de sécurité de l'informatique est une plate-forme d'une importance capitale, prémunissant la défense des systèmes d'information d'une entreprise, comme les sites Web, les bases de données, les réseaux ainsi que les postes de travail. Pourtant, conforte l'intervenant, tout en se référant aux conclusions de son enquête, les conséquences des incidents sont très souvent néfastes. Les chiffres récoltés appuient ses dires. Ce sont 54% des organismes évalués qui soutiennent «qu'une panne informatique n'est pas tolérable plus de quelques heures». Le fait est là. Il est souvent motivé par des explications à la pelle. Plusieurs d'entre elles sont tangibles. Il s'agit en premier lieu du défaut des moyens humains. Dans plusieurs entreprises, estimées au taux de 52, un tel manque constitue une entrave constatée quant à la mise en place des systèmes de protection des données. Ce n'est pas tout. Le sondage fait ressortir que 35% des entreprises manquent de ressources financières alors que 34% autres appréhendent les complications résultant de l'utilisation des technologies. Ladite enquête a été totale dans ses déductions en concluant que 47% des entreprises avouent que leurs systèmes d'information sont insuffisants, 27% ont fait l'objet d'attaques par le biais des intrusions. Aussi, 12% des organismes ont été victimes des détériorations de données. Là, l'on avance la bêtise humaine. Les hébergeurs sont-ils fiables? Plus de la moitié des entreprises sondées, soit 57% au juste, ne passe pas les hébergeurs algériens alors que 29% sont catégoriques en faisant appel aux services des fournisseurs étrangers. L'enquête qui a été menée en partenariat avec le cabinet d'études Algeria Ddigital Trends et sponsorisée par Rapid7, éditeur américain de solutions en cybersécurité, a concerné un échantillon comprenant 38% des entreprises privées (38%), 27% des entreprises publiques 14% relevant de l'administration et 10% de ministères. Les entreprises, elles, sont de différentes tailles et d'importance: très grandes entreprises de plus de 1 000 employés (24%), entreprises moyennes de 50 à 499 employés (29%), TPE employant entre 1 à 9 travailleurs (26%), le reste étant des grandes entreprises (9%) et petites entreprises (12%). Mehdi Zakaria dira qu'«on reste faillible, il faut donc se sécuriser tous les jours». Comme il a été alerte tout en recommandant «l'exigence d'appréhender la cybersécurité comme une arme de souveraineté nationale». La rencontre d'Oran a été lancée avec la participation de plusieurs cadres hautement placés comme Abderrazak Henni, D.G. de la modernisation au ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, et Vincenczo Nesci, président exécutif de Djezzy, sponsor platinum de l'événement.


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