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Un Ramadhan sucré et très salé
DIX JOURS APRÈS LE DEBUT DU MOIS SACRE
Publié dans L'Expression le 27 - 05 - 2018

Le Ramadhan 2018 n'est ni exceptionnellement «ravissant» ni totalement décevant. Mais comme tout Ramadhan, les Algériens se sentent l'obligation d'en tirer des enseignements. Il aurait été peut-être plus cohérent d'attendre la fin du mois pour faire le bilan de ce qui a ravi et de ce qui a plu aux citoyens. Mais aussi pour signifier aux pouvoirs publics leurs succès et leurs ratés dans la gestion de la période de l'année la plus sensible. Il se trouve cependant que ce n'est pas forcément l'idée que se font les Algériens de leur mois «préféré», où chaque jour est, en même temps, une joie à revivre à tout prix, une peine reconductible, un calvaire à répétition et des moments uniques à conserver jalousement dans un coin de la mémoire pour remémorer les 11 mois qui séparent un Ramadhan d'un autre. Tous ces sentiments mêlés et souvent contradictoires que les citoyens ressentent au quotidien, ont un rapport avec les multiples activités et contraintes, directement lié au mois sacré. De la dimension spirituelle aux tracasseries des fins de mois difficiles, en passant par les belles veillées ramadhanesques, le gaspillage et les actions de solidarité, le Ramadhan a de quoi faire parler de lui chaque jour. L'Expression a choisi de vous emmener dans plusieurs villes du pays pour tâter le pouls du pays profond et ausculter un corps social, qui vit des hauts et des bas en un laps de temps très court. Nos reporters dressent donc le tableau d'une dizaine de jours du Ramadhan 2018.
Tizi Ouzou
Des soirées artistiques et le reste on verra...
Les sorties nocturnes sont une tradition bien ancrée à Draâ Ben Khedda.
Une semaine sest écoulée depuis le début du mois sacré de Ramadhan et les jeûneurs commencent à prendre le rythme. A Tizi Ouzou, ce mois de jeûne est observé avec toutes les habitudes qui vont de pair depuis longtemps. Les sorties l'après-midi histoire de tuer le temps qui reste et les sorties le soir qui pour aller à la mosquée et il y en a plus de 1500 à travers la wilaya, qui pour aller assister à des galas. De l'animation et de l'ambiance pour oublier les prix.
Au chapitre justement des prix, il convient de signaler que malgré les hausses observées cette semaine, les ménages ne souffrent pas beaucoup. Les augmentations ne sont pas très grandes et les bourses semblent accuser le coup. Cette première dizaine de jours de jeûne appelée dans la tradition «La dizaine de l'âne» passe très vite. Les ménages n'ont pas tellement souffert. Alors place aux soirées artistiques et festives qui durent jusqu'à des heures tardives de la nuit.
En effet, au chef-lieu de wilaya, les soirées artistiques s'installent au grand bonheur des familles. Le théâtre régional et la Maison de la culture ravissent la vedette aux autres salles. Dans la première, les soirées sont agrémentées par le théâtre et les spectacles de magie alors que dans la seconde, ce ont les galas artistiques. La ville des Genêts a d'ailleurs été enchantée par la présence de la diva Nouara dans cette majestueuse salle de la Maison de la culture.
D'autres vedettes de la chanson kabyle se succéderont pour agrémenter les soirées du Ramadhan de la capitale du Djurdjura. D'autres chefs-lieux des principales communes sont animées au rythme des fêtes et des soirées.
C'est le cas à Azazga où assure la Maison de la culture locale des soirées aux familles des communes environnantes. C'est pareil à Boudjima où les familles ne risquent pas de s'ennuyer car les troisièmes nuits de Boudjima viennent juste de démarrer. De ce côté aussi, les grandes figures de la chanson kabyle signeront leur retour. En effet, le concept est à sa troisième année.
Dans les autres chefs-lieux, l'animation, ce ne sont pas les galas et les fêtes. Les sorties nocturnes sont une tradition bien ancrée à Draâ Ben Khedda. La convivialité légendaire des habitants de cette ville rend ces soirées attrayantes.
Des espaces familiaux aménagés en terrasses où s'attablent les familles et leurs enfants. De manèges sont ouverts dans de nombreux sites pour agrémenter les soirées des familles «débéqsuoises» comme aiment à s'appeler les locaux. Les soirées sont pareillement agréables dans les villes du littoral, Tigzirt et Azeffoun, dans les communes du Djudjura, Aïn El Hammam, Ouacifs, Beni Douala c'est le même climat. Un point non négligeable à signaler concerne la sécurité des familles.
C'est exceptionnel car les familles baignent dans un climat paisible sans aucun couac. Le légendaire respect des familles est encore plus que jamais intact.
Mais, encore une fois, les villages éloignés sont oubliés par les responsables du secteur culturel. L'éloignement des chefs-lieux pourrait être pourtant comblé par les commissions culturelles élues. Mais sont-elles là?


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