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Le bac se fête dignement
ANNABA
Publié dans L'Expression le 21 - 07 - 2018

Les nerfs tendus par l'attente stressante des résultats du bac, ont fini par se libérer sur un fond de célébration hystérique à Annaba.
Nuit blanche pour les uns, nuit sombre pour les autres, dès l'annonce, jeudi, des résultats du bac session 2018, la joie et la déception ont marqué le climat accompagnant ces résultats à Annaba. Entre bonheur de réussite et déception du trébuchage, c'est une autre année scolaire qui s'achève pour la wilaya de Annaba, avec 49,85% de taux de réussite, dont la 1ère place est revenue au lycée technique avec un taux de réussite de 76,16% à l'échelle de la wilaya. Egalement il a été enregistré pour cette session 2017-2018, 11 élèves qui ont décroché leur bac, avec une moyenne de plus de 18/20, dont celle d'une élève en sciences expérimentales, du lycée Saint Augustin, avec 18,82/20. Aussi, il est fait état de 76 élèves qui ont obtenu une moyenne de plus de 17/20. Des résultats qui, bien que loin de la moyenne nationale, demeurent néanmoins, positifs pour Annaba, qui remonte la pente, comparativement aux années précédentes.
Cela témoigne de la stabilité du secteur de l'éducation, du moins dans la wilaya de Annaba qui, en dépit du lot de grèves qui ont marqué l'année scolaire 2017-2018, n'a nullement été impacté. Constat qui mérite à plus d'un titre la célébration de cette belle réussite enregistrée par les lycéens de la wilaya de Annaba.
Effectivement, dès la proclamation des résultats du bac, sur les réseaux Internet, des youyous se sont élevés dans les foyers et les klaxons de voitures ont résonné dans toutes les communes de la wilaya. Si pour les recalés de cet examen-phare, la nuit du jeudi, a été sombre, elle a été blanche pour les admis et toute la wilaya de Annaba. Depuis El Bouni, Sidi Amar et El Hadjar jusqu'à Berrahal et Aïn El Berda en passant par Annaba, le déchaînement a été hystérique, donnant lieu à un élan de joie des admis et leurs familles. Aissaoua et tabla sous les feux d'artifices et des fumigènes ont animé la wilaya, jusqu'au petit matin, car, convient-il de noter, cet examen est la première marche vers un avenir assuré, via le certificat du bac.
Bien que la fête ait duré tard dans la nuit, la célébration ne fait que commencer pour les candidats reçus et leurs familles qui savourent bien la réussite en pareille circonstance. Comme a dit Amel Zerkaoui: «Il faut bien savourer le goût de la réussite.» Cette maman qui, avec la peur au ventre, a vécu le stress des révisions, de l'examen, mais surtout de l'attente. «Une réussite qui vaut bien le mérite d'être célébrée», nous dira-t-elle. Elles ont été des centaines, voire des milliers comme cette maman et ce papa à avoir donné l'élan à une joie sans égal.
Une célébration qui, selon certains parents, ne fait que commencer. En effet, si pour les familles, décrocher de bonnes notes, après de longues nuits d'efforts et de labeur, n'est que justice rendue et pourrait même rentrer dans l'ordre des choses, ce n'est pas le cas pour le bac, considéré comme une épreuve décisive pour le cursus de leurs progénitures et donc, un événement qui ne pourrait passer sous silence. Nombreuses sont les familles qui fêtent, en grande pompe, la réussite de leurs enfants au bac, en déboursant des sommes astronomiques.
Si certains, font la fête chez eux, d'autres optent pour des célébrations dans des salles des fêtes, avec des rituels dignes des grands événements. À chacune sa manière de vivre ces instants de bonheur, toujours est-il que bien des parents prennent la résolution de la salle des fêtes pour faire plaisir à leurs enfants. Les salles des fêtes pour ce genre d'événements sont devenues une tradition pour les familles annabies. Caprice du statut social ou sacrifice parental, la réussite au bac, pousse les parents à débourser, sans modération, pour la prunelle de leurs yeux. Car, ils estiment que les dépenses de la fête sont dérisoires devant tout le bonheur que procure la joie de la réussite du bac.
Une joie qu'ils partagent avec ceux qui leur sont chers et avec qui ils veulent partager leur liesse. Bien que cet examen-phare, le bac en l'occurrence, ait, de tous temps bénéficié d'une attention particulière, il semble que cette attention s'est, au fil du temps, transformée en obsession démesurée.
De nos jours, la réussite au bac a un goût et un coût, à tel point que, fêter la réussite du bac, dans les salles des fêtes, est devenue une tradition digne de moeurs.


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