Récemment, dans un précédent entretien au journal malien, l'Observatoire, le président Keïta avait indiqué que la mise en oeuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation nationale signé en 2015 à Alger constituera un des projets les plus importants de son prochain mandat... Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), candidat à sa propre succession pour l'élection présidentielle du 29 juillet, assure conduire le Mali sur la bonne voie, malgré «des poches de violence et des résidus de terrorisme», ont rapporté des médias. «Aujourd'hui, il n'y a plus de belligérance au Mali», a assuré le chef de l'Etat sortant, surnommé «IBK», dans un entretien à des journalistes dans l'avion qui le ramenait d'une tournée électorale auprès des diasporas maliennes de trois pays d'Afrique centrale. «Il y a des poches de violence, des résidus de terrorisme, car ni Serval ni Barkhane n'ont pu bouter dehors l'ensemble des terroristes», a-t-il souligné.»Aussi bien nos forces que les forces internationales amies, comme Barkhane, en sont parfois victimes. Doit-on et peut-on reprocher tout ça à IBK?», a-t-il poursuivi. «Je ne crois pas qu'on puisse parler d'échec. Il y a ce que l'on appelle +l'IBK-bashing+, le +Mali-bashing+, qui ont peut-être de beaux jours encore devant eux mais dont vraiment je n'ai cure. Ce qui m'importe à moi, c'est ce que j'ai à faire au quotidien pour faire avancer le bateau Mali», a affirmé M.Keïta. Récemment, dans un précédent entretien au journal malien, l'Observatoire, le président Keïta avait indiqué que la mise en oeuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation nationale signé en 2015 à Alger constituera un des projets les plus importants de son prochain mandat s'il sera réélu. Assurant qu'il n'est pas intéressé par le «pouvoir pour le pouvoir», le candidat IBK s'est dit engagé dans la course à la magistrature suprême pour obtenir un deuxième mandat qui va lui permettre de finaliser ce qu'il avait déjà commencé.» Ce qui est le plus important pour moi, c'est l'Accord pour la paix et la réconciliation nationale et sa mise en oeuvre, le développement. Quand vous voyez la route à quatre voies, c'est ça le développement. C'est que je souhaite partout au Mali», a-t-il souligné. Tout en rappelant la crise sécuritaire et politique qu'avait connuE le Mali avant son arrivée, Ibrahim Boubacar Keita a présenté un bilan positif de son premier mandat présidentiel. «Je suis contraint de gérer la jeunesse du Mali, je suis en train de me battre pour qu'elle soit qualifiée, pour qu'elle ne soit pas laissée-pour-compte», a tenu à clarifier le président malien, précisant qu'il était le premier chef d'Etat du pays à avoir nommé de jeunes premiers ministres.