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Vices cachés et malfaçons
LOGEMENTS NEUFS À ANNABA
Publié dans L'Expression le 13 - 10 - 2005


Ils sont visibles à l'oeil nu.
Si l'effort de construction de logements dans la wilaya d'Annaba, et pendant ces cinq dernières années, s'est avéré insatisfaisant, suite au non-respect des délais de réalisation, qui sont souvent liés au facteur financier, il reste cependant beaucoup à dire sur la qualité des appartements neufs mis à la disposition des citoyens.
Nombreux sont les bénéficiaires de logements, tous type confondus, qui ont été obligés de dépenser des millions de dinars pour rendre leurs nouveaux logements viables. Sans oublier pour autant de parler des infiltrations des eaux usées, comme c'est le cas pour la cité des 126 Logements de Boukhadra, ou encore du système d'évacuation des eaux usées pour les 100 Logts de Sidi Amor, les immeubles fissurés de Sidi Salem, des constructions qui ne sont même pas raccordées aux réseaux d'alimentation en eau potable, etc. Le wali d'Annaba, Brahim Bengayou, a fait un amer constat de la situation, «la qualité du cadre bâti reste en deçà des espérances et des attentes des futurs locataires de l'Opgi, et ce qui est livré comme logements demeure le point noir». Quant à la question de savoir si cette qualité du produit a une quelconque relation avec le prix du m² bâti, que beaucoup d'entreprises mettent en avant, pour affirmer qu'il est en-deçà de ceux pratiqués ailleurs, le DG de l'Opgi d'Annaba s'est inscrit en faux de ce qu'il qualifie d'allégation. Et de poursuivre: «Quand bien même ce prix est administré ce n'est pas pour autant qu'on doit accepter un travail médiocre».
Toujours, et dans le même contexte, pour le directeur général de l'Opgi, le problème se situe, en grande partie, ailleurs. Il mettra en relief la déperdition d'une part et le vieillissement de la main-d'oeuvre qualifiée d'autre part. Ce manque flagrant d'une main-d'oeuvre qualifiée, est dû, estime le DG de l'Opgi, au désintéressement des jeunes pour les métiers du bâtiment, pouvant assurer la relève dans les entreprises. Aujourd'hui, et comme on l'a constaté durant le périple effectué par M. le wali d'Annaba, à travers les différents chantiers de construction sur le marché du bâtiment à Annaba, il est évident qu'il dispose d'un plan de charge qui reste bien au-dessus des moyens de réalisation actuels, et ce, par rapport au programme de relance économique. Face à cela, les entreprises retenues dans les marchés de construction et face à la rareté d'une main-d'oeuvre qualifiée, forment sur le tas et d'une manière accélérée, les jeunes disposés à travailler.
Pour l'heure, les vices cachés et les malfaçons dans les logements sont bel et bien réels, notamment pour les immeubles de moins de 10 ans. Que faire face à une situation, dont les retombées sont préjudiciables aussi bien pour le citoyen, le contribuable et l'Etat?
Pour le directeur de l'Office de gestion immobilière (Opgi) à Annaba, il n'y a pas lieu de généraliser, car il demeure, selon lui, des entreprises qui donnent quand même satisfaction, à l'exemple de Batigec. En ajoutant que désormais, le contrôle à tous les niveaux de production de corps d'Etat est devenu drastique, il précisera que la démolition en cas de manquements au cahier des charges ou en cas de malfaçons, est systématique lorsque l'entreprise est sur chantier. Si dans le cas contraire, l'Office découvre des vices cachés, après réception du chantier, l'entreprise est poursuivie en justice. En ce sens, M.Brahim Bengayou a une conception des faits. Il estime que le travail doit se faire dans toute sa rigueur, à commencer par le suivi des chantiers de construction, où il parlera du cas des 130 Logts de Boukhadra, où des malfaçons ont été constatées après réception du chantier, ainsi que ceux de Sidi Salem en Front de mer où 5 ans après la réception des immeubles, les bénéficiaires se sont retrouvés contraints d'effectuer des travaux relatifs à l'étanchéité, fissures des murs et autres vices cachés. L'entreprise qui a fait ce travail, doit reprendre les travaux à ses propres frais, dans le cas contraire, la contrainte par voie de justice s'impose. Le wali, ajoute qu' «il n'est pas question de payer des constructions mal faites, puis reprendre les travaux aux frais de l'Etat». Malheureusement, ces recommandations ne sont pas pour demain, puisque les 70% des constructions de moins de 10 ans dans la wilaya d'Annaba, ne cachent pas leurs vices et malfaçons, ils sont visibles à l'oeil nu. Qui pourrait parler de vices cachés? En attendant une sérieuse intervention de l'Etat, le cactus continue de pousser sur les toits des immeubles de Sidi Amor à Annaba.


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