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Bâtiment : des dizaines d'entreprises en faillite
L'ETAT MAUVAIS PAYEUR
Publié dans L'Expression le 19 - 11 - 2005

Plusieurs d'entre elles avaient participé à la reconstruction de Boumerdès et ses environs.
Le courant ne passe guère entre les artisans de l'économie nationale que représentent les entreprises et les pouvoirs publics compétents. Et pour cause, ces derniers semblent «ignorer», selon les opérateurs économiques, qu'une entreprise a besoin de capitaux frais pour survivre et assurer un suivi rigoureux des chantiers entamés. La majorité d'entre elles se plaint des retards de paiement de leurs services par les autorités publiques.
Trop d'obstacles se dressent devant elles. Outre une bureaucratie pour le moins paralysante dans son ensemble, les entreprises souffrent également des lenteurs affichées par les institutions financières et les banques. En effet, celles-ci n'ont en effet pas encore adhéré, il faut le reconnaître, ou n'ont pas su le faire, aux exigences d'une économie de marché, démarche qui se veut rapide, efficiente et qui doit impérativement outrepasser les goulots d'étranglement administratifs qui musèlent les volontés de performance de nombre d'entrepreneurs ambitieux qui croient en l'économie de marché et aux possibilités de l'économie nationale.
Il est quand même regrettable, voire scandaleux, qu'au niveau national, ce sont quelque 600 entreprises qui n'ont pas encore été payées dont 60 entre 2003 et 2005, a affirmé Mouloud Khelloufi, président de l'Agea, joint vendredi au téléphone par L'Expression. Il nous a été précisé que plus de deux ans après le séisme, qui a durement frappé la ville de Boumerdès et les six wilayas environnantes le 21 mai 2003 (Alger, Bouira, Blida, Tizi-Ouzou, Médéa et Tipaza), de nombreuses entreprises, qui ont participé à la reconstruction de la ville et ses environs, n'ont pas encore été payées. «Plusieurs dizaines d'entreprises de construction qui ont participé à l'effort de reconstruction de la ville de Boumerdès et des localités environnantes n'ont pas encore été payées à ce jour», a déclaré pour sa part, lors d'un entretien accordé au quotidien L'Expression Zitouni Messaï, président du bureau d'Alger de l'Association générale des entrepreneurs algériens (Agea).
Le chef du bureau d'Alger, qui a rappelé le plein soutien apporté par son organisation au président Abdelaziz Bouteflika lors de sa dernière campagne présidentielle, a regretté que les pouvoirs publics «traînent trop» pour ne pas dire «ne bougent pas», pour honorer les créances impayées par les organismes publics aux entreprises du BTP qui ont participé aux travaux de reconstruction. En outre, il relèvera d'emblée moult difficultés pénalisantes rencontrées dès le commencement de leurs travaux par les entrepreneurs. Ces difficultés sont surtout financières, comme le cautionnement d'un pour cent (1%) qu'il faut verser pour la main- levée, lequel taux peut se chiffrer à plusieurs centaines de millions de dinars selon l'importance du chantier. L'entrepreneur doit en plus attendre jusqu'à soixante jours pour récupérer cette précieuse caution, précise Zitouni qui estime que cela affaiblit sérieusement l'assise financière de l'entrepreneur sur laquelle repose un bon démarrage du chantier. Il dénoncera aussi d'autres handicaps majeurs qui entravent également le travail de l'entrepreneur, comme le versement de cinq pour cent (5%) du montant global du marché, ceci, en forme d'avance sur l'approvisionnement qu'il doit payer «immédiatement» à l'administration publique.
Toutes ces obligations freinent l'action des entrepreneurs et amollissent leur volonté d'agir et de s'engager dans la réalisation de chantiers publics, soulignera Zitouni, surtout à l'heure où il faut impérativement réaliser le programme présidentiel de la construction d'un million de logements avant 2009. Le président du bureau d'Alger de l'Agea s'en prendra également aux lenteurs administratives dans les traitements des dossiers notamment les lourdeurs bancaires, véritable parcours du combattant dans lequel se «débattent» ses adhérents pour obtenir un crédit ou un soutien financier. Il souhaite à ce propos une plus grande flexibilité pour l'achat de matériel à crédit pour soutenir l'expansion des entreprises de construction.
Il devait, par ailleurs, marquer son étonnement sur le fait qu'il y ait des marchés qui ne disposent pas suffisamment de budget et pour lesquels on se permette de lancer des appels d'offres pour leur exécution.
L'entrepreneur, dira-t-il, commence alors à travailler seul en engageant ses propres moyens financiers qui ne sont pas toujours suffisants.
Il n'est payé que par fractionnement, souvent même avec des retards «insensés» de plusieurs années, comme il est advenu après le séisme de Boumerdès.
Créé depuis deux ans, le bureau d'Alger de l'Agea compte 22 entreprises adhérentes qui figurent parmi les plus importantes du pays, notamment celles opérant dans le secteur du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique.


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