Le verdict des urnes confirmé, les nouveaux élus n'ont pas tardé à sortir pour remercier les citoyens, soit ceux qui les ont portés aux commandes des destinées locales. A Sidi Aïch, le docteur Malek Brahiti a animé dans la soirée de vendredi un grand meeting populaire à la place Boudiaf. Devant la foule visiblement contente de son choix, le nouveau maire de Sidi Aïch a longuement remercié ses électeurs réaffirmant encore une fois ses engagements. Il était revenu pour Sidi Aïch. La ville l'a accueilli les bras ouverts. Lui, c'est le docteur Malek Brahiti : connu en sa qualité de médecin, le Dr Brahiti a acquis une autre renommée celle d'un gestionnaire hors pair. Porté aux commandes de cette même commune lors des élections locales de 1997, le Dr Brahiti a réussi en un court temps à marquer les esprits par ses méthodes qui imposaient le respect aussi bien chez le simple citoyen que chez les responsables de tout bord. Une gestion rigoureuse, un sens de la responsabilité affirmé et une juste autorité, le Dr Brahiti s'est vite imposé aux commandes de la municipalité. Chaque jour, la ville prenait d'autres formes en matière de circulation routière, organisation du commerce, amélioration des conditions environnementales. Bref, la ville prenait les allures d'une cité moderne. Autant d'éléments qui faisaient parler de lui mais qui, en même temps, suscitent la jalousie au sein de la formation politique qui avait choisi de le porter à la tête de la liste électorale. Voyant qu'il pourrait faire de l'ombre, il fallait vite «l'abattre». Ce qui arriva après deux années de gestion. Un vote de défiance l'écartera du poste de maire. Sidi Aïch sombre de nouveau dans le désordre et l'anarchie sur tous les plans. Le choix des Sidi-Aïchois de le réélire cette fois-ci s'apparente à une gifle à l'endroit de ceux qui promettent monts et merveilles pour s'en prendre ensuite à ceux qui ont la volonté de bien faire. Le Dr Brahiti a gagné dans le fief même de ceux qui l'ont écarté en 2000. Il prend sa revanche sur les politiques et revient pour sa ville qui a tant besoin de lui.
