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Le revers de trop
BENSALAH NE TROUVE PAS D'INTERLOCUTEURS
Publié dans L'Expression le 22 - 04 - 2019


Le chef de l'Etat
La majorité des partis politiques et des personnalités nationales a décliné l'invitation de la Présidence à la rencontre de concertation, prévue aujourd'hui. Même l'ex-Alliance présidentielle fait profil bas.
Coup dur pour Abdelkader Bensalah! Après avoir été décrié par la rue, le chef d'Etat par intérim est boudé par la classe politique. En effet, la majorité des partis politiques et des personnalités nationales a décliné l'invitation de la Présidence à la rencontre de concertation, prévue aujourd'hui. Ali Benflis, président de Talaie el Hourriyet a été l'un des premiers à s'affranchir de cette conférence censée examiner la situation politique du pays et les moyens d'assurer la transparence de l'élection présidentielle, le 4 juillet prochain. «Ces concertations sont inopportunes et hors du sujet de l'heure et ne manqueront pas d'être perçues par notre peuple comme une provocation visant à éluder la réponse à ses justes revendications», a dégainé l'opposant historique à l'ex-président de la République Abdelaziz Bouteflika. «En conséquence, je ne participerai pas à ces consultations et comme citoyen je partage pleinement les revendications de notre peuple», a-t-il sèchement ajouté. L'autre grand parti de l'opposition, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), en a fait de même. Son président Mohcine Belabbas a ironisé sur cette invitation reçue hier. «La Présidence qui met quatre jours pour faire parvenir un courrier sur une distance de 4,8 km. Comment peut-elle gérer un pays; de la taille d'un continent; comme l'Algérie?», s'est-il interrogé avec humour avant d'annoncer sa non-participation à ce qu'il qualifie d'agenda qui va à l'encontre des revendications du peuple. Le FFS ne sera évidemment pas de la partie. Le parti cher à feu Hocine Ait Ahmed, a également décliné cette invitation.
Même Benyounès, Ghoul et Touati refusent!
Bensalah ne pourra pas compter également sur Louisa Hanoune. «Le PT ne peut participer à de telles concertations, alors que la grande majorité du peuple est mobilisée pour demander le départ de tous les symboles du régime», a fait savoir la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), estimant que «ces concertations, sont une manoeuvre visant à imposer la continuité du même système, en imposant l'élection présidentielle le 4 juillet prochain». Les partis d'obédience islamiste ont fait de même. «Cela constitue une atteinte à la volonté populaire et est à même d'aggraver la situation», a estimé le président du Mouvement de la société de la paix (MSP), Abderrezak Makri. Il a appelé dans ce sens «toutes les forces politiques et civiles au boycott». De son côté, le président du Front justice et développement (FJD), Abdellah Djaballah, a expliqué que son parti refuse de dialoguer avec «une personnalité rejetée par le peuple algérien et dont le départ est réclamé par des millions de citoyens». Même Amara Benyounès, Amar Ghoul et Moussa Touati ne veulent pas rencontrer le chef de l'Etat. Le MPA et le TAJ soutiens «zélés» de Bouteflika tournent casaque. «Le MPA considère d'une part, que le climat général n'est pas favorable à la tenue d'une telle élection et d'autre part, que cette échéance, trop rapprochée, ne peut répondre aux revendications légitimes du mouvement populaire, à savoir le changement du système et la mise en place d'une nouvelle République», lit-on dans un communiqué. Pour sa part, le Front national algérien (FNA), considère que «l'invitation à la concertation (...) est une réflexion sans objet tant qu'une solution n'est pas trouvée pour répondre aux revendications du Hirak populaire».
Les partis microscopiques que le pouvoir invite d'habitude pour «légitimer» ce genre d'événements ne veulent pas «jouer le jeu». On cite entre autres le Parti national pour la solidarité et le développement (Pnsd), le Parti de la liberté et la justice (PLJ), dirigé par Mohamed Saïd... Les personnalités politiques ne sont pas en reste. À l'image de l'ex-chef du gouvernement Mokdad Sifi. «Au-delà du fait que je ne reconnais plus à Monsieur Bensalah la moindre légitimité constitutionnelle pour représenter l'Etat, je lui rappelle que je suis totalement du côté du peuple algérien qui, depuis neuf vendredis successifs, défile par millions dans les rues de notre pays et demande à tous les membres du régime honni de Bouteflika de partir», a écrit l'ex-chef du gouvernement du président Zeroual dans une contribution.
La Présidence croyait-elle vraiment à cette initiative?
Cette rencontre qui n'a désormais aucune crédibilité, n'a pas encore été annulée, mais au rythme où vont les choses cela ne saurait tarder. Car, même les partis du pouvoir comme le FLN et le RND font profil bas. Ils n'ont pas soutenu cette initiative mort-née. En fait, les gens de la Présidence savaient très bien que cela n'allait aboutir à rien. Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour l'anticiper. D'ailleurs, le lendemain de l'annonce, les défections sont survenues. Par cette insistance, Abdelkader Bensalah dont le mandat se termine le 9 juillet prochain veut montrer une volonté de dialoguer. Ce n'est pas gagné...


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