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«Nous voulons une vraie réconciliation»
MADANI MEZRAG REND VISITE À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 24 - 01 - 2006

Mezrag considère que la réconciliation est un grand projet national.
L'ancien émir national de l'AIS met le projet de réconciliation nationale au-dessus de tout. Il s'agit, selon l'invité de L'Expression, d'un «grand projet destiné à éradiquer les racines de la crise pour qu'elle ne se reproduise plus». Ce projet nécessite un retour aux principes de l'appel du 1er Novembre 1954, de l'ouverture du champ politique et médiatique à toutes les composantes de la société et de donner la chance à tous dans les fonctions de l'Etat, «dans toutes les institutions », précise-t-il, et bien sûr l'équité dans «la distribution des richesses nationales».
Mezrag estime que les étapes qu'a connues le projet de réconciliation nationale depuis le début, «sont très positives» parce que « le rétablissement de la paix a été concrétisé dans l'ensemble du pays d'une manière générale». Comme il ajoute que le peuple a pu dépasser la crise. Mais il tient à relever qu'on n'est plus en 1994. «Aujourd'hui, le thème de la réconciliation est accepté par la majorité des Algériens; ce n'est plus un tabou, en tout cas».
Pourtant les blocages sont connus. Depuis le référendum du 29 septembre, les textes ont pris un temps fou pour voir le jour. Madani Mezrag se veut optimiste: «Il vaut mieux prendre le temps qu'il faut pour faire des textes qui apportent les véritables solutions que de se précipiter et envoyer des textes bâclés».
«Je crains qu'ils concentrent leur attention sur les exilés de l'ex-FIS et les prisonniers et qu'ils sous-estiment les autres dossiers», ajoute-t-il, «parce que le dossier des disparus et toutes les franges de la société qui ont subi la crise doivent être pris en considération. Autrement, on aura raté l'occasion historique de concrétiser la réconciliation nationale. Nous refusons la réconciliation de la ‘'solidarité nationale''».
La question relative au cas Ali Benhadj a été évoquée lors de la rencontre avec les journalistes de L'Expression. Mezrag ne fait aucun détour: «Nous demandons sa libération. Il est d'abord fils de chahid et c'est aussi un zaïm. Il a purgé sa peine. Même s'il a été entraîné dans un guet-apens sur l'affaire des otages algériens en Irak, cela ne justifie en rien son incarcération sans aucun procès (...) au lieu de le pourchasser tout le temps jusqu'à le faire tomber dans le piège, nous avons proposé qu'ils le mettent en résidence surveillée et qu'ils le laissent tranquille. Pour être franc avec vous, le cas de Ali Benhadj touche d'abord à la crédibilité de l'Etat». Il entre dans le cadre de la réconciliation, semble-t-il suggérer.
L'ancien émir de l'AIS est partie prenante dans le projet de réconciliation pour lequel lui et les siens ont fait «beaucoup de sacrifices». Mieux, «si vous pensez que ma décapitation pourrait servir à rétablir la paix, prenez ma tête», lance-t-il comme pour défier ceux et celles qui l'acculent à chaque fois qu'il fait une déclaration, «mais faites attention, il faut que la démocratie survive en Algérie».
Par dépit, il lâche: «Quand le président était malade, certains ont focalisé sur cheb Mami alors que des responsables politiques devaient lui rendre visite et rassurer les citoyens. Ils ont ensuite envoyé le groupe de Biouna à la Mecque, pour les récompenser, comme s'ils sont représentatifs...cela frise le ridicule. Nous revendiquons un Etat qui se respecte et qui sache respecter ses cadres».


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