Les premières heures qui ont suivi l'ouverture des bureaux de vote, dans la wilaya de Tipasa, ont été marquées par un engouement timide des électeurs, reflétant une situation habituelle dans de tels événements, où la matinée est généralement animée par les personnes âgées. Dans ce contexte, les ruelles du chef- lieu de la wilaya, étaient chargées d'une ambiance des plus calmes, à l'image du taux de participation établi vers les coups de 11 h, affichant 5,73%. Un taux appelé à connaître une hausse certaine dans l'après- midi où le bal des électeurs, notamment les femmes, s'accentuera pour finir en pointe avant la clôture du vote. Rencontré à proximité du centre de vote de l'école Boucetta, d'où le coup d'envoi a été donné, Aâmi Slimane, un retraité, nous livre ses impressions: «J'ai tenu à accomplir mon devoir pour donner l'exemple à mes enfants et pour donner mon approbation à la révision de la Constitution, à travers laquelle viendra le changement que nous souhaitons depuis longtemps. Ceci dit, chacun est libre de sa décision, mais le plus important est d'aller voter». Selon le délégué de l'Anie, Haouès Zargane, toutes les conditions sanitaires sont réunies pour assurer l'entière sécurité aux électeurs, précisant que «la wilaya est dotée de 204 centres de vote et 1 093 bureaux de vote, repartis sur 28 communes et 10 daïras. Les encadreurs mobilisés pour cette opération sont au nombre de 8 671, pour un corps électoral composé de 446 008 électeurs». Dans ce contexte, le délégué de la wilaya a tenu à préciser que «l'Autorité nationale indépendante des élections, a mis, en collaboration avec le ministre de la Santé, un protocole sanitaires strict, pour lutter contre la propagation du coronavirus et ce en distribuant systématiquement, les masques et le gel hydro-alcoolique pour les électeurs et les encadreurs». Par ailleurs, revenant sur le taux de participation, Zargane a souligné que «le taux enregistré au démarrage de l'opération est normal et reflète la participation de 25 546 électeurs». Ceci étant, au début de l'après-midi, il est à constater que l'engouement vers les bureaux de poste est resté stagnant, quoique marqué par un début timide de participation des jeunes et des moins jeunes «je ne laisserai pas mon bulletin vide, je vais voter pour accomplir mon devoir de citoyen et participer au changement radical, que nous espérons réalisable rapidement, car nous avons besoin de croire en une nouvelle Algérie» nous a dit ce jeune étudiant qui s'apprêtait à voter. C'est sur cette atmosphère encore fébrile, que le référendum pour la révision constitutionnelle, se poursuit simultanément avec les cérémonies de célébration du 1er Novembre 1954, laissant aux dernières heures de l'opération, le soin de marquer les résultats qui seront révélés, tard deans la soirée.