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La rébellion d'une princesse
LE CRI D'ANTIGONE DEMAIN AU TNA
Publié dans L'Expression le 05 - 04 - 2006

D'environ 1 heure 45 minutes et réalisée au Théâtre du grabuge en France, cette pièce est un beau spectacle à découvrir ...
«Il y a parfois des oeuvres qui nous ouvrent sur une manière plus juste de percevoir le monde qui nous entoure. telle est pour moi l'oeuvre de Henry Bauchau, essentielle par sa profondeur et sa générosité. Avec le travail que je mène depuis 2003 sur Le cri d'Antigone, je découvre que la mise en scène est un art du récit et de transmission et, la théâtralité, une voie par laquelle se cherche un déploiement sensible et immédiat de ces paroles rares qui un instant nous rendent un peu plus doux, un peu plus forts, un peu plus libres.»
C'est ainsi que souligne Géraldine Bénichou qui a adapté et mis en scène Oedipe sur la route et Antigone de Henry Bauchon. Ce dernier révèle: «Le cri d'Oedipe, quand il se crève les yeux, c'est celui de la découverte des sombres puissances qui nous mènent, nous aveuglent et font de tant de vies une prison. Le cri d'Antigone c'est celui de notre misère , de notre pauvreté essentielle, de l'écrasement des faibles qui déborde, qui se transforme en espérance et engendre l'action .Ce cri ne peut se déployer seulement dans la réalité, il est trop violent pour cela, il doit trouver un espace où le réel et l'imaginaire se confondent pour s'exprimer en paroles, en chants, en musique et en danses. C'est cet espace que la mort d'Antigone doit faire apparaître»
C'est en 1984 qu'Henry Bauchau commence à écrire Oedipe sur la route. Le roman est achevé en 1989 et édité par Actes Sud.
Trois ans pus tard, il entreprend l'écriture d'Antigone qu'il achève en 1997, âgé de 84 ans. Avec ces deux romans, Henry Bauchau obtient une reconnaissance internationale.
Ses romans sont traduits dans toute l'Europe, aux Etats-Unis, en Chine et au japon .Henry Bauchau vit toujours à Paris où il se consacre pleinement à l'écriture.
En août 2004 a paru son dernier roman : L'Enfant bleu. Il est né, par ailleurs, en 1913, en Belgique. Il a successivement travaillé dans les domaines du droit, de l'édition et de l'enseignement.
En 1975, il devient psychothérapeute et s'installe à Paris .Auteur de poèmes, d'essais, de pièces de théâtre, il est édité pour la première fois en 1958. Mais que dit la fable exactement?
Le cri d'Antigone commence lorsque Œdipe, l'ancien roi qui a tué son père et épousé sa mère, désormais aveugle et banni, doit quitter Thèbes pour un long exil. Antigone a quatorze ans lorsqu'elle le voit partir; elle cri «attends-moi» et s ‘élance en courant sur la route. C'est le premier cri d'Antigone: celui qui lui dicte de suivre Œdipe durant dix ans dans une longue errance faite de mendicité, de souffrances, et de joies. Après la mort d‘Œdipe, Antigone revient à Thèbes où Polynice et Etéocle, ses deux frères, luttent pour prendre le pouvoir.
Antigone et sa soeur Ismène tentent de s'élever contre cette guerre fratricide, en vain. La lutte s'achève avec la mort des deux combattants. Créon, l'oncle d'Antigone, prend le pouvoir et refuse à Polynice, le traître, les honneurs funéraires. Antigone s'élève contre le décret de Créon et recouvre clandestinement de terre le corps de son frère.
Antigone est alors condamnée à mort pour avoir transgressé la loi de Thèbes. A la croisée d'un univers mythologique et une écriture contemporaine, vous pourrez découvrir cette très belle création, ce jeudi 13 avril au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi à partir de 19 heures.


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