Le chemin constitutionnel emprunté par l'Algérie depuis l'élection présidentielle, jusqu'au référendum du 1er novembre, n'a pas manqué de soulever l'ire des ses ennemis. La vague de leurs agressions s'est soldée récemment par la résolution de la honte, du Parlement européen, largement décriée et condamnée par les plus hautes instances internationales et, notamment par le Parlement algérien avec ses deux chambres. Dans ce sens, l'intervention du président de l'APN, Slimane Chenine, à ce sujet, a été on ne peut plus directe, précisant que «L'Algérie n'a pas de leçons à recevoir et son peuple rejette les diktats d'où qu'ils viennent. Désormais symbole de la politique du deux poids, deux mesures dans ses rapports diplomatiques, le Parlement européen s'adonne, par procuration de forces et lobbies bien connus de nous, à des pressions, chantages et tentatives d'isolement de notre pays, et des velléités à ternir l'image de l'Algérie et des tentatives incessantes à susciter des problèmes internes et à provoquer un désordre programmé à travers un Hirak des réseaux sociaux». Mettant en avant les desseins machiavéliques de l'impérialisme occidental, en vue de maintenir l'Algérie sous un protectorat qui ne dit pas son nom, Chenine rappelle que «nul n'ignore que derrière la résolution du PE se cachent des forces qui nourrissent toujours le rêve d'atteindre notre Armée nationale populaire (ANP), garant de l'unité et de la souveraineté et soupape de sécurité de la cohésion nationale. Des actes qui relèvent de tentatives récurrentes dans le but d'amener l'Algérie à renoncer à des questions stratégiques et essentielles et d'entraver les projets de développement civilisationnel». Insistant sur la valorisation des acquis engrangés à travers le mouvement de contestation pacifique, Chenine a exprimé sans détour l'acte de rupture avec les diktats imposés à l'Algérie durant les décennies précédentes, soulignant que «la politique du chantage est résolument révolue et définitivement enterrée par le Hirak béni de notre peuple qui a mis en échec la reproduction de la feuille de route concoctée par les laboratoires atlantiques en faveur des processus de transition». Il faut dire que tous les plans ourdis pour mettre l'Algérie à genoux, ne datent pas d'aujourd'hui et ne répondent pas uniquement aux appétits voraces et aux nouvelles convoitises, qui sont apparues durant le Hirak. La volonté de nuire à l'Algérie se nourrit de la haine et de la sournoiserie depuis les printemps arabes et les révolutions colorées, que les sinistres ONG de la mort, à l'image de la NED ou de l'Open society, fruits des réseaux de Canvas et d'Otpor dûment financées par les Soros et consorts. Le seul fait que l'Algérie n'a pas fléchi devant cette vague de destruction massive, l'a systématiquement mise en tète des pays à abattre, du moins socialement et économiquement. À cela s'ajoute l'émergence de nouveaux paradigmes de gouvernance représentés par la nouvelle Constitution, ce qui a définitivement mis le feu aux poudres et enclenché une guerre médiatique en vue de ternir son image et stopper son élan démocratique et son processus de sortie de crise. Dans le même sillage, le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, n' a pas mâché ses mots en s'exprimant lors d'une communication téléphonique avec le président du Sénat de la République française, Gérard Larcher, lui signifiant clairement «le refus de l'Algérie de toute ingérence dans ses affaires internes de quelque nature soit-elle». Un rappel qui intervient dans un contexte hautement sensible, où tout se joue pour l'Algérie à travers le passage de la nouvelle Constitution et surtout le lancement des réformes inscrites. Car il est certain que plus l'Algérie avancera dans la concrétisation de ses objectifs, plus les chances de sa destruction se réduiront. C'est précisément ce que craignent les ennemis de la nation À ce titre Salah Goudjil a tenu à préciser que « la résolution adoptée par le Parlement européen sur la situation des droits de l'homme en Algérie, n'était pas sans bénéficier du soutien occulte de la part de groupes d'intérêt, de lobbies, de partis politiques et d'entités qui oeuvrent à parasiter les relations de l'Algérie avec ses partenaires, ainsi que le processus démocratique dans lequel elle s'est résolument engagée et l'entrave de toutes les démarches entamées en matière de réformes et de changements auxquels aspire le peuple algérien».