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La dernière bataille des héros
Amirouche, Si El Haouès et Lotfi
Publié dans L'Expression le 28 - 03 - 2021

Légende vivante des maquis, le colonel Amirouche surnommé le «Le Loup de l'Akfadou» par l'armée coloniale française revient à nos mémoires aujourd'hui. Un rendez-vous pour nous rappeler à quel prix l'Algérie a été libérée d'une longue nuit coloniale de plus de 130 années. Un objectif qui n'était pas une fin en soi. Le sacrifice de ce stratège militaire d'exception, bête noire de la quatrième puissance mondiale, reste à ce titre une référence une boussole pour ne pas dévier du sillon tracé par ceux qui ont fait don de leur vie pour l'indépendance du pays et que soit édifiée l'Algérie de demain. Un legs, un testament que les générations futures doivent assumer pour que leur sacrifice suprême ne soit pas vain et mettre le cap sur les cibles fixées par Amirouche, Si El Haouès, Abane Ramdane, Ben M'hidi, Didouche, Ben Boulaïd, Krim, Zighoud...: Une Algérie libre, juste, démocratique...Un rêve qui reste à concrétiser. Pour le colonel Amirouche il s'est arrêté net un certain 28 mars 1959. Il livrera sa dernière bataille Il la livrera avec son compagnon d'armes, le colonel Si El Haouès au djebel Thameur près de Aïn Farès au Sud de Boussaâda à 241 km d'Alger. Une embuscade où il succombera non sans avoir livré un combat héroïque. Il devait rallier Tunis pour rencontrer le GPRA, le 6 mars 1959, accompagné de Si El Haouès et de 40 maquisards Le colonel Ducasse du 6e RPIMa régiment de parachutistes d'infanterie de marine informé de l'itinéraire et des horaires, décide de leur tendre une embuscade entre le djebel Thameur et le djebel Djininibia, à 75 kilomètres au sud de Boussaâda. Les quarante hommes de l'escorte résistent avec courage aux attaques de nombreux soldats français qui les encerclent. Amirouche et ses hommes se cachent dans des grottes des falaises et il est impossible de s'en approcher. L'aviation et les canons pilonnent les grottes. Après un combat violent et inégal (40 djounoud contre 2 500 soldats français), on dénombre cinq prisonniers et trente-cinq tués algériens. Parmi les cadavres se trouvent ceux du colonel Amirouche et de Si El Haouès, écrira l'ex-président du RCD Saïd Sadi, biographe du colonel Amirouche, dans son ouvrage «Amirouche: une vie, deux morts, un testament: une histoire algérienne» paru à Paris, aux éditions l'Harmattan en 2010. Cela sera la dernière bataille du «Loup de l'Akfadou» dont le nom restera intimement lié au congrès de la Soummam dont il a assuré la sécurité. Garantir la sécurité des congressistes était le problème le plus important pour la tenue de ce rendez-vous historique d'envergure. Aucun endroit ne pouvait réunir toutes les conditions de sécurité, comme il ne se trouvera aucun responsable qui pouvait se targuer de mettre à l'abri les congressistes d'une éventuelle attaque ennemie, souligne l'ex-officier de l'ALN, l'Armée de Libération nationale Djoudi Attoumi dans deux ouvrages qu'il lui a consacré: «Le colonel Amirouche, entre légende et Histoire» et «Chroniques des années de guerre de la Wilaya III». Une autre figure emblématique de la Guerre de Libération nationale, le Colonel Lotfi tombera les armes à la main dans les montagnes de Bechar pratiquement une année jour pour jour après la disparition des colonels Amirouche et
Si El Haouès, à l'âge de 25 ans.
À son retour de Tripoli où il a assisté aux travaux du Conseil national de la révolution, CNRA, il est pris dans une embuscade dans les montagnes de Béchar aux côtés de son plus fidèle lieutenant le commandant Ferradj et de leurs frères d'armes Aissa Benaroussi, Cheikh Zaoui et Ahmed Brik. Deux ans à peine avant la signature des accords d'Evian signés par le colonel Krim Belkacem...


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