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Six de ses soldats tués dont cinq «exécutés»
Le Tchad accuse l'armée centrafricaine
Publié dans L'Expression le 01 - 06 - 2021

Le Tchad a accusé l'armée centrafricaine d'avoir tué, dimanche, six de ses soldats, dont cinq «enlevés et ensuite exécutés», dans l'attaque d'un poste frontalier en territoire tchadien, et N'Djamena a dénoncé un «crime de guerre» qu'il ne laissera «pas impuni». La Centrafrique accuse régulièrement son voisin du nord de soutenir des groupes armées rebelles centrafricains à partir de son territoire. L'armée centrafricaine a «attaqué dimanche matin le poste avancé de Sourou, en territoire tchadien (...), tué un soldat tchadien, en ont blessé cinq et cinq autres ont été enlevés pour être ensuite exécutés à Mbang, du côté centrafricain», affirmait, hier, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene, dans un communiqué. Sollicitées, les autorités centrafricaines n'avaient toujours pas réagi, hier, dans la matinée. Ce «crime de guerre d'une gravité extrême et cette attaque meurtrière préméditée, planifiée et opérée à l'intérieur du Tchad (...) ne sauraient rester impunis», écrit M. Mahamat Zene. «Le Tchad prend à témoin la communauté internationale, notamment la Minusca (la mission de maintien de la paix de l'ONU en Centrafrique, qui y dispose de 12.000 Casques bleus) et l'Union africaine (UA) (...) de cette grave agression dont il est la cible», ajoute le communiqué. Côté centrafricain, des sources onusiennes, sous couvert de l'anonymat, ont confirmé que des affrontements ont eu lieu dimanche sur le marché de Mini, une localité tchadienne près de la frontière entre les deux pays.
Ces affrontements ont opposé des militaires centrafricains appuyés par leurs alliés paramilitaires russes d'un côté à des rebelles centrafricains ainsi que des soldats tchadiens de l'autre. Au moins un soldat tchadien a péri et cinq ont été capturés, selon ces mêmes sources qui ajoutent que «des victimes sont à déplorer des deux côtés». Les soldats centrafricains poursuivaient au-delà de leur frontière des combattants des 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) ou de l'Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), selon deux hauts responsables des services de sécurité tchadiens, qui ont requis l'anonymat. Les 3R et l'UPC, sont deux des plus puissants groupes armés qui contrôlaient deux tiers de la Centrafrique avant de se lancer mi-décembre, à la tête d'une coalition, dans une rébellion pour renverser le régime du président Faustin Archange Touadéra. Ces deux groupes, majoritairement composés de Peuls, ont, depuis, perdu de larges pans des territoires qu'ils contrôlaient face à une offensive de l'armée et de paramilitaires russes.
La région où se sont déroulés les affrontements de dimanche, aux confins du Tchad, de la Centrafrique et du Cameroun, est une zone de transhumance et un bastion des 3R côté centrafricain mais ces derniers se sont dispersés dans les campagnes face à l'offensive de l'armée et des Russes et certains se sont réfugiés vers la frontière tchadienne, selon des sources sécuritaires à Bangui. En Centrafrique, la rébellion a finalement échoué à renverser le président Touadéra, réélu le 27 décembre, et elle a été vaincue ou repoussée hors des agglomérations dans l'essentiel du pays, notamment grâce à l'intervention massive de centaines de paramilitaires russes du groupe de sécurité privée Wagner, dépêchés par Moscou à la rescousse d'une armée centrafricaine démunie. Côté tchadien, une junte de 15 généraux avec son fils à sa tête a succédé, le 20 avril, à l'inamovible président Idriss Déby Itno, tué au front alors qu'il dirigeait une offensive de son armée contre des rebelles tchadiens venus de Libye. Le Tchad et son armée, considérée comme la plus puissante de la région, est vu comme le pays-clé dans cette partie du continent africain dans la guerre contre les djihadistes au Sahel. La junte ayant succédé à M. Déby, qui dirigeait le Tchad d'une main de fer depuis 30 ans, avait immédiatement dissous le gouvernement et le Parlement, abrogé la Constitution, tout en promettant des élections «libres et démocratiques» au terme d'une période de transition de 18 mois. La communauté internationale, la France en tête dont l'armée est au premier rang de la guerre contre les terroristes au Sahel, s'est largement abstenue de condamner ce que l'opposition a dénoncé comme un «coup d'Etat» mené par le fils du défunt Maréchal, le général Mahamat Idriss Déby, autoproclamé «Président de la République» à la tête d'un Conseil militaire de transition (CMT). Sous la pression internationale, il a toutefois nommé un gouvernement civil mais le CMT conserve l'essentiel du pouvoir exécutif.


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