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L'armée dans les stations-service
28 Morts dans l'explosion d'un camion-citerne au Liban
Publié dans L'Expression le 16 - 08 - 2021

Au moins 28 personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche par l'explosion d'un camion-citerne au Liban, où l'armée s'est déployée dans des stations-service et où un grand hôpital redoute un «désastre imminent» en raison de la pénurie de carburant. Aucun détail n'a filtré dans l'immédiat sur l'origine de cette explosion qui s'est produite dans la région d'Akkar, au nord du pays, selon la Croix-Rouge libanaise.»Nos équipes ont évacué 20 cadavres et plus de 7 blessés depuis le lieu de l'explosion d'un camion-citerne à Akkar vers les hôpitaux de la région», a-t-elle indiqué sur Twitter. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montraient un incendie faisant rage sur le site. On ignore si cette déflagration est liée à l'aggravation de la pénurie de carburants au Liban, qui affecte l'approvisionnement en biens de première nécessité. Plus tôt samedi, le gouverneur de la Banque centrale Riad Salamé avait refusé de revenir sur une récente décision de lever les subventions sur les carburants en dépit de la colère et des inquiétudes des Libanais.»Je ne reviendrai pas sur (la décision de) lever des subventions sur les carburants à moins que l'usage des réserves obligatoires (de devises) ne soit légalisé», a-t-il déclaré au micro d'une radio locale.»Nous disposons encore de 14 milliards de dollars de réserves (obligatoires), en plus de 20 milliards de dollars d'actifs externes», a-t-il précisé. Les réserves en devises de la BDL dépassaient 30 milliards de dollars avant la crise. Les réserves de la BDL ont fondu tandis que la livre libanaise a perdu plus de 90% de sa valeur face au dollar, rendant les coûts d'importation plus onéreux. Le billet vert s'échange aujourd'hui sur le marché noir à plus de 20.000 livres, contre un taux officiel toujours maintenu à 1.507 livres. La BDL a annoncé mercredi sa décision de n'accorder des lignes de crédits qu'au taux du marché noir pour l'importation de carburants, provoquant colère et heurts en raison des pénuries, y compris de pain. Plusieurs établissements ont dû fermer leurs portes, faute de diesel pour alimenter les générateurs privés, tandis que les pannes de courant culminent à plus de 22 heures par jour. L'American University of Beirut Medical Centre (AUBMC), un des principaux hôpitaux privés du pays, a prévenu samedi d'un «désastre imminent», se disant contraint de cesser ses activités dans les 48 heures s'il n'obtient pas de carburant. «Quarante malades adultes et 15 enfants, sous respirateurs, mourront dans l'immédiat», s'alarme le AUBMC dans un communiqué. «180 personnes souffrant d'insuffisance rénale mourront intoxiquées après quelques jours (...) Plusieurs centaines de malades de cancer, adultes et enfants, décèderont dans les semaines qui viennent».
Critiqué par plusieurs ténors politiques pour la levée des subventions, Riad Salamé s'est défendu samedi: «Tous (...) étaient au courant de la décision. Qu'ils aillent au Parlement et qu'ils votent la loi au lieu de jouer la comédie», a-t-il répliqué. Des queues interminables se sont formées samedi devant des stations d'essence tandis que des camions de distribution de carburant étaient pris d'assaut par des citoyens en colère, selon des médias locaux. Certaines stations-service ont fermé pour conserver du stock de carburant en attendant une nouvelle hausse des prix. Des soldats déployés en masse aux stations d'essence ont imposé en début d'après-midi l'ouverture de plusieurs d'entre elles au nord de Beyrouth et ailleurs. L'armée a dit avoir saisi plus de 78.000 litres d'essence stockés dans deux stations-service ainsi que 57.000 litres de diesel dans une troisième dans l'est du pays. Elle a partagé des images sur les réseaux sociaux montrant des soldats remplissant eux-mêmes les réservoirs des véhicules. Les forces de sécurité intérieures (FSI) ont aussi affirmé avoir saisi des milliers de litres d'essence et de diesel stockés dans une station-service. Riad Salamé a critiqué samedi les importateurs et distributeurs de carburants, accusés de profiter des subventions et de stocker d'importantes quantités pour les vendre plus cher sur le marché noir ou en Syrie voisine. «Il est inacceptable que nous importions 820 millions de dollars de carburants et qu'il n'y ait ni diesel, ni essence ni électricité» sur le marché local, a déploré M. Salamé, indiquant que ce montant devait suffire pour trois mois, «pas seulement un mois». En poste depuis 1993, M. Salamé est accusé par la rue d'avoir, à l'instar des barons de la politique libanaise, mené le pays à la dérive et transféré d'importantes sommes à l'étranger lors de la contestation populaire d'octobre 2019 et d'avoir imposé des restrictions bancaires draconiennes, toujours en vigueur. Il fait l'objet d'enquêtes judiciaires au Liban, en Suisse et en France dans plusieurs affaires, y compris de détournement de fonds publics et d'enrichissement illicite.

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