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Le président «libère» les investisseurs
Il a ordonné la régularisation des entreprises productives réalisées sur des terrains agricoles
Publié dans L'Expression le 23 - 11 - 2021

Tous les moyens sont bons pour créer de la richesse. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vient de prendre une décision importante qui doit sauver des centaines d'entreprises considérées comme «hors la loi». En effet, le chef de l'Etat a ordonné, dimanche dernier, lors du Conseil des ministres, la régularisation de la situation des entreprises économiques privées productives réalisées sur des terrains agricoles. «Vous devez leur délivrer leurs permis de construire», a lâché le président Tebboune en direction des membres de son Exécutif. Une délivrance pour des investisseurs dont les projets ont été terminés mais n'ont pu commencer, faute de ce fameux sésame. Certes, ils ont été «érigés» dans des zones interdites. La loi a été bafouée en spoliant des terres agricoles pour servir à autre chose que leur vocation initiale. Doit-on pour autant démolir ces usines prêtes à accueillir des milliers de travailleurs? Un dilemme qui a certainement été bien étudié avant que le président de la République ne rende son verdict. Cette régularisation se fera assurément au cas par cas. On ne peut imaginer que des «verrues» qui ont jailli, seules, au milieu de champs fertiles, bénéficient de cette mesure. Ce serait ouvrir la boîte de Pandore. Néanmoins, il y a des terres, classées toujours comme agricoles, mais qui ne sont plus aptes à être cultivées depuis des décennies. Il y a également de grandes zones d'activité qui ont été «créées» anarchiquement durant les «années noires», sur des terres agricoles. Tout détruire serait une grande perte plus qu'autre chose. Leur régularisation s'impose donc comme une grande nécessité, surtout en cette période de crise économique.
L'Algérie qui a lancé le grand chantier de la relance économique et industrielle, avec le gouvernement Benabdrrahmane a promis de lever toutes les entraves qui bloquent les investisseurs. L'Exécutif s'est aussi engagé à débloquer les investissements privés en suspens, à cause des problèmes bureaucratiques. D'ailleurs, le ministre de l'Industrie a fait un aveu qui donne froid dans le dos. 224 projets finis attendent de pouvoir entrer en exploitation. «Cela à cause de restrictions liées à l'aménagement des zones industrielles et des zones d'activité, les travaux de liaison avec les réseaux d'électricité, gaz et eau ainsi que le retard enregistré dans l'obtention des licences administratives», assène, à chaque occasion, Ahmed Zeghdar. «Ils concernent plusieurs activités, entre autres les industries textiles, la production des réacteurs médicaux, l'industrie pharmaceutique, les industries mécaniques, la fabrication de machines agricoles et d'équipements destinés à la pêche maritime et à l'aquaculture», précise-t-il. Un comité national de suivi des projets d'investissement bloqués a été créé, pour mettre fin au calvaire de ces entrepreneurs. Présidé par le ministre de l'Industrie, il est composé de secrétaires généraux des ministères de l'Intérieur, des Finances, de l'Energie et des Mines, de l'Agriculture, de l'Habitat, du Tourisme, de l'Industrie pharmaceutique, de l'Environnement et des Ressources en eau. Il a identifié toutes ces entraves. La régularisation de la situation des entreprises économiques privées productives réalisées sur des terrains agricoles a été identifié comme l'une des plus importantes. Ce Comité multisectoriel, qui a fait ses recommandations au chef de l'Etat, afin de prendre en considération tous les aspects, tels que ceux qui concernent l'environnement, pour classer les entreprises qui ouvrent droit à cette régularisation. Déterminé à «libérer» l'investissement du monstre de la bureaucratie, le président Tebboune ne va pas se contenter de cette décision qui concerne les permis de construire. Lors de sa dernière réunion avec le gouvernement, il a ordonné de «conférer une formule commerciale et économique au guichet unique consacré à la régularisation des dossiers d'investissement à l'avenir». De plus, il a chargé le médiateur de la République de «la prise en charge des préoccupations des industriels dont les projets sont en suspens, pour des raisons bureaucratiques, remontant à la gestion de la période précédente». Un mécanisme de contrôle qui doit permettre d'appliquer, sur le terrain, les décisions prises par le président. Cela afin d'éviter que des projets, pourvoyeurs d'emplois et de richesse, ne soient pris en otage par des bureaucrates. De bon augure pour l'économie nationale...

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