Le MC Oran a bouclé la phase aller du championnat de Ligue 1 par une victoire sur la plus petite des marges (1-0) face au MC Alger, samedi dernier, en championnat au stade Ahmed-Zabana. Cette rencontre est d'autant plus capitale que les Rouge et Blanc se sont intensément préparés durant toute une semaine, en plus de la rencontre qu'ils ont tenue avec des membres du conseil d'administration. Il s'agit du duo Djebbari - Belhadj, qui a estimé juste de jauger l'état d'esprit des joueurs en les réunissant et les motivant à la veille de la rencontre, en leur promettant une importante prime. Il est vrai que les Hamraoua ont concrétisé ce qu'ils devaient réaliser en remportant les 3 points de la rencontre, mais la prestation offerte est, dans ses différents rounds, loin de refléter le niveau des «sommets» réunissant, comme ce fut dans le bon vieux temps, les deux Mouloudia. En effet, les joueurs des deux équipes ont été «comme ajustés» pour jouer et ne rien «dire» en n'exprimant aucune constitution de jeu offrant du spectacle. Le constat était de visu perceptible, dès le coup d'envoi de la rencontre. Durant tout le premier half, les joueurs des deux équipes se sont cantonnés, voire entassés, dans le milieu du terrain peinant à constituer un jeu continu qui se poursuit ne serait-ce qu'en l'espace de 5 passes ininterrompues. Hormis l'agressivité dans laquelle les deux camps ont versé, ces derniers n'ont, durant les premières 45 minutes, pas réussi à faire preuve d'un jeu représentant leur hargne quant à pavoiser leur jeu par des compositions «symphoniques» footballistiques. Force est de relever que cette rencontre a tout de même été marquée par un esprit combatif éparse, d'où le recours de l'arbitre à son sifflet, entrecoupant ce «jeu décousu» basé essentiellement sur l'utilisation excessive des biceps, de l'apport de la condition physique et des bousculades, constatées au milieu du terrain. L'arbitre n'a pas jugé utile de se taire, en ne manifestant aucune indulgence à l'encontre des pourvoyeurs de ces frayeurs n'ayant pas lieu d'exister dans un stade de football. Ce match a d'autant plus atteint le niveau le plus bas qu'aucun, notamment les adeptes du foot et faire-play, n'ambitionne revoir. Sinon comment interpréter le fait que des membres du staff technique des deux camps se sont, derrière la ligne de touche, livrés à un jeu plus ou moins dégradant ne représentant aucune image des deux équipes, à telle enseigne qu'ils ont failli s'accrocher en se livrant à des vexations et autres hostilités. Cette histoire a commencé lorsque l'arbitre central a catégoriquement refusé d'accorder à l'équipe locale un but. Pour cause, le joueur l'ayant inscrit était en position d'hors- jeu flagrant. Ce fait a failli dégénérer, n'était-ce l'intervention des forces de l'ordre.