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L'équipe parfaite n'existe pas
L'ELIMINATION DU BRESIL
Publié dans L'Expression le 04 - 07 - 2006

A Francfort 10.000 supporters brésiliens ont dû se résoudre à applaudir les gestes techniques de Zineddine Zidane.
Ce n'est pas demain qu'un pays sud-américain s'imposera en Europe dans une coupe du monde de football. Et la réciproque est valable. Depuis 1958 et la victoire du Brésil en Suède, plus un pays d'Amérique latine n'est parvenu à dicter sa loi dans cette compétition sur le Vieux continent. Pas même le Brésil, le seul à donner l'impression d'être capable de réussir ce qui est convenu désormais d'appeler un exploit.
Le Brésil qui, en compagnie de l'Argentine, s'est retrouvé au stade des quarts de finale d'un Mondial 2006 dont on disait qu'il était le favori logique, surtout après l'avoir vu dominer, il y a un an en Allemagne, la Coupe des Confédérations à laquelle avaient pris part de nombreux pays qualifiés à la Coupe du monde.
L'Argentine éliminée vendredi après-midi par le pays organisateur, l'Allemagne, la Seleçao devenait l'unique rescapée du football sud-américain. Mais d'une rescapée de très courte période puisque 24 heures après celle des Argentins, l'équipe du Brésil a dû plier bagage pour quitter l'Allemagne et rejoindre son pays.
Une élimination de l'équipe du Brésil de la Coupe du monde reste toujours un évènement. Cette sélection est si liée à l'histoire de la compétition qu'une sortie prématurée de sa part ne peut que défrayer la chronique..N'oublions pas que de tous les pays de la planète, le Brésil est le seul à avoir pris part aux 18 épreuves du Mondial depuis sa première édition en 1930. Il est aussi le pays aux cinq titres suprêmes, un record qui n'est pas près d'être égalé. Il est, surtout, le pays qui recèle le plus de talents au point où l'on se plaisait à dire qu'en football il y a le Brésil et tous les autres. Mais tout auréolé qu'il soit, cela ne veut pas dire qu'il est invincible. Les plus forts ont tous leurs carences, leurs points faibles sur lesquels comptent leurs adversaires pour les piéger. Ceux de cette équipe du Brésil dans sa version 2006 étaient que, justement, elle n'avait rien d'une sélection irrésistible. «Carlos Pareira a trop compté sur le quatuor magique composé de Ronaldinho, Kaka, Adriano et Ronaldo, nous a dit Paulo Sandorni, un confrère de la presse écrite brésilienne. C'est sur ce quatuor que reposait les chances de l'équipe du Brésil. Mais ce quatuor-là n'a pas bien fonctionné et l'échec de la Seleçao devenait inéluctable». Il était un fait évident que lorsqu'on compte dans ses rangs des joueurs aussi talentueux que les quatre joueurs qui viennent d'être cités, on part avec quelques longueurs d'avance sur tous ses rivaux.
Mais il suffit d'une pièce défectueuse dans cette mécanique pour que tout soit remis en cause. Or là, il n'y a pas eu qu'une seule pièce à donner des signes d'inquiétude. Celui sur lequel reposait le quatuor, le meilleur joueur de la planète à l'heure actuelle, Ronaldinho, a réalisé une coupe du monde très médiocre. En tout cas, il a été très loin du statut qu'on lui attribue.
De son côté Adriano, déjà pas très régulier avec son club en Italie, l'Inter Milan, a été très peu vu et sa non-titularisation contre la France en quart de finale, apparaissait comme logique.
Quant à Kaka, il avait été celui des quatre à donner le plus d'assurance lors des premières sorties de la Seleçao dans ce Mondial, mais, au fil des matches il s'est éteint et il a complètement raté son match contre la France. Reste Ronaldo, celui dont la presse brésilienne contestait la titularisation. Le «gros», comme elle se plaisait à le qualifier, n'a pas particulièrement brillé mais il a inscrit 3 buts et est sorti, une nouvelle fois, meilleur buteur de l'équipe. Les autres cadres de la Seleçao n'ont pas, eux aussi, été à la hauteur de leur réputation. On pense surtout aux deux défenseurs latéraux Cafu et Roberto Carlos qui sont gagnés par le poids des ans et qui n'ont, certainement, plus leurs jambes de 20 ans. Le seul à sortir son épingle du jeu a été Lucio mais associé dans l'axe central de la défense à un Juan au jeu très approximatif, il n'a pu donner à cette défense l'assise nécessaire pour faire face aux conditions des grands rendez-vous.
Et puis, il nous a semblé que cette Seleçao s'est engagée dans le Mondial avec un esprit de suffisance. Elle s'est sentie au-dessus du lot jusqu'à se croire intouchable. «La manière avec laquelle elle avait dominé la Coupe des Confédérations il y a un an, ici même en Allemagne, lui a donné à penser que rien de catastrophique ne pouvait lui arriver» nous a dit Alexandre Van der Meyre, un confrère belge.
Pourtant, il lui a bien fallu affronter la réalité qui veut qu'aucune équipe n'est parfaite. Il a suffi à la Seleçao qu'elle affronte une équipe de France bien organisée, défensivement très à l'aise et possédant quelques individualités de renom pour qu'elle retombe sur terre.
Le fait que Zineddine Zidane ait été le meilleur acteur du match et qu'il ait survolé et dominé en technique les supposés maîtres brésiliens en la matière, en disait long sur les carences d'une sélection brésilienne qui a mis tout un peuple en deuil.
Samedi soir, ils étaient près de 10.000 supporters en Jaune et Vert a soutenir leur équipe dans le stade de Francfort. Ils ont dû se résoudre à applaudir les gestes techniques de Zidane. C'est une très sévère leçon que leur sélection venait de recevoir.


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