En installant les nouveaux chefs de cours, nommés il y a de cela plus d'une année et quelques, la chancellerie a veillé à ce que les nominations se fassent tôt, assez tôt pour permettre la scolarisation à temps, des enfants. Oui, la meilleure décoration pour un magistrat méritant, ne peut être que le succès, dans les études, de ses gosses assurés qu'ils seront, de leur avenir. Il y a surtout les étudiants, fils de magistrats, qui préfèrent les villes universitaires, du pays. Les familles déménagent en même temps. C'est alors que les juges et procureurs pourront faire face à leurs occupations quotidiennes! Prenons le cas de ce brave et dévoué, Zouhir Talbi, actuellement procureur général près la cour de Médéa: il vient de l'ouest du pays, où il a exercé depuis trois ans, dans le même poste. Le grand déménagement de Talbi a dû lui coûter bien des désagréments moraux. Une période d'adaptation est nécessaire à toute la petite famille du magistrat. Il fera avec, et la justice locale se fera, avec le staff qui est sur place depuis des années, et l'expérience aidant, le nouveau chef de cour, s'en tirera à merveille. Ou bien celui du sympathique et longiligne Karim Koussa, l'excellent parquetier de l'est du pays, depuis quelques années, qui a dû se voir être remercié pour rejoindre la Cour suprême, qui a besoin de ces cervelles, encore en friche, et de la trempe de Karim! C'est le cas pour Hamid Tahir, l'actuel procureur général de Chlef, qui était chargé, en 2003, de l'immense dossier d'El Khalifa. Eh bien, figurez -vous, qu'étant un témoin de près, nous avons assisté à cet homme, il y a presque 20 «courtes» années, dans le sens propre du terme, aux ahaants efforts pour écouter, ce que l'opinion publique avait appelés, les oligarques suspects de l'époque! Enfin, n'oublions pas le lâcher en si bon chemin, d'excellents magistrats, dégoûtés par les agissements bestiaux de certains fonctionnaires peu scrupuleux. Nous pensons à Khaled Achour et Med Zitouni, les anciens présidents de la cour d'Alger, le jeune Hamza Sellam, ex-président du tribunal de Chéraga (cour de Tipaza) et surtout la merveilleuse Folla Ghezloune, ex-présidente de la section pénale des tribunaux d'El Harrach (cour d'Alger) et Hadjout (cour de Tipaza) que les actuels locataires d'El Biar, peuvent très bien la rappeler, pour le bien, l'aura et le prestige de la magistrature, dont le premier responsable est connu pour son intégrité et sa proximité avec les magistrats.