Le sympathique Farid Derouiche, un grand magistrat, très apprécié, à la Ccour suprême, a été vu mercredi dernier, aux environs du chic quartier de Saïd Hamdine (Alger). Après les salutations d'usage, nous avons évoqué, brièvement, les belles années judiciaires, où il présidait impérialement la chambre pénale de la cour d'Alger, avec sa légendaire maestria. Il était très bien épaulé par un duo de fer, ne laissant rien passer. Et précisément, au cours de notre rencontre, il y avait sur notre canard, une «perle» concernant l'incomparable ex-juge Folla Ghezloune, et Derouiche lance deux mots gentils à propos de l'ancienne juge du siège, aujourd'hui, émérite notaire. Il faut dire que comme tous les magistrats qui ne savent pas plier l'échine, il a dû certainement connaître de sales journées, mais vite «sautées» par son savoir-vivre, et surtout, sa classe à l'audience. Comme toujours, élégamment vêtu, ayant la taille d'un acteur américain, genre James Cagney, le verbe haut, le bon juge, ne manquera pas d'évoquer les magistrats, qui passent de temps à autre sur cet espace, et Farid en est flatté». Il est vrai que si son passage au tribunal de Chéraga, ne lui a pas permis d'en garder d'excellents souvenirs, et pour cause, le long séjour à la cour d'Alger, lui, a été exemplaire sur tous les plans. Tenez, les matchs de foot, livrés face aux confrères avocats, ont marqué Derrouiche, à vie. Mais l'unique point noir de la fastidieuse carrière de cet excellent juge, aura été la douloureuse et insupportable disparition de sa maman. Dans son regard bleu, demeure la larme, d'une plaie ouverte à jamais, après le décès de sa vaillante maman. Nous n'oublierons jamais le vrai traumatisme qu'avait subi le malheureux Derouiche. Seuls ses amis et proches qui ont partagé cette dure épreuve l'avaient compris et compati. C'est la vie, Farid, et il ne reste que la foi pour se consoler du départ définitif d'une mère.