Les Canaris sont, depuis hier soir, en Tunisie où ils effectuent, comme prévu, un deuxième stage d'intersaison. Un stage d'une dizaine de jours dans la ville de Tabarka qui sera, selon coach Youcef Bouzidi, aux préparations techniques en vue de l'entame de la prochaine saison. Ainsi donc, le groupe est depuis hier soir hébergé à l'hôtel La Cigale, près du centre des entraînements. Au sujet du programme, Bouzidi, avait, dans sa dernière conférence tenue à la clôture du premier stage effectué à Tikjda, sur les cimes du Djurdjura, fait savoir que ce séjour tunisien sera entièrement consacré au volet technique. Les séances programmées en deux parties, matinée et fin de journée, à cause de la chaleur, seront ainsi vouées à la mise en place de schémas tactiques. Ce stage permettra au coach d'avoir une vue précise sur son effectif consolidé au maximum durant cet intervalle d'intersaison. Plus d'une dizaine de joueurs sont venus renforcer l'échiquier déjà rengorgeant de grandes individualités faites de cadres qui ont choisi de rester et de jeunes pépites tirées du cru local. Toutefois, il convient de noter que la séance d'entraînement de lundi a été effectuée dans la ville algérienne d'Annaba d'où les Canaris ont rejoint la ville tunisienne de Tabarka par bus. Les séances programmées pour le stage débutent donc aujourd'hui tôt dans la matinée. Des séances qui risquent d'être marquées par une forte chaleur. Au sujet de l'effectif, il y a lieu de signaler que tous les joueurs sont présents à l'exception du Bosniaque Samir Smajlajic qui n'a pas accompagné le groupe en Tunisie, alors qu'il était présent à Tikjda avec ses coéquipiers. Selon nos sources, le joueur qui n'a pas évolué durant toute la saison passée aurait saisi la Fédération internationale de football pour être libéré sans en parler avec la direction de la JSK. Smajlajic qui n'a vraisemblablement reçu que deux ou trois salaires depuis son arrivée réclament tous ses dus à la JSK. Le club kabyle lui devrait au moins 300000 euros que le sponsor Mobilis devrait payer si elle veut éviter des sanctions au club phare du Djurdjura. Ce fâcheux imprévu risque ainsi d'irriter plus d'une partie surtout le sponsor et les supporters. Pour revenir au stage de Tabarka, en cours depuis hier, il convient de signaler que Bouzidi compte énormément sur ce séjour pour former un noyau solide. De grandes individualités sont disponibles pour constituer en effet un échiquier cohérent et à même de répondre présent au quart de tour au coach connu pour sa gestion rigoureuse des rencontres. Avec le nombre important de recrues, Bouzidi risque d'ailleurs d'avoir l'embarras du choix et ainsi provoquer des déceptions pour certains joueurs qui n'auront pas le temps de jeu qu'ils espèrent. Bon gré, mal gré, cela peut être considéré comme une richesse qu'il faudra mettre à profit pour atteindre les objectifs tracés dont le principal est de remettre la JSK dans son vrai statut, à savoir jouer les premiers rôles sur le plan national et continental.