Tel qu'a été rapporté par L'Expression, le MC Oran est passé à l'action dès que ce club a été nationalisé. Moins de 3 jours après le transfert de sa gestion à la filiale de la Sonatrach, spécialisée dans les transports des hydrocarbures, Hyproc, d'importantes mesures ont été décidées. Dans le sillage des démarches entreprises, l'on a, de prime abord, opté pour mettre en place la nouvelle direction sportive, celle-ci sera guidée par l'ancien chasseur des buts des Verts, l'ex- international Abdelhafid Tasfaout. Il s'agit là d'une heureuse nouveauté et une très bonne nouvelle tant saluée. Elle est d'autant plus souhaitée aussi bien par les supporters du club d'El Hamri que par les sportifs, que ces derniers ont, des années durant, plaidé pour l'implication directe des anciens joueurs et autres sportifs locaux joueurs ayant roulé leur bosse dans le football, jugeant qu'une direction ne peut être assurée que par les enfants du club. Le retour au bercail de l'ancien baroudeur de l'équipe d'El Hamri, tout comme d'ailleurs est le cas de plusieurs autres enfants du MC Oran, a, à plus d'un titre, constitué un fait important pour lequel l'ensemble des sportifs ont milité des années durant. Abdelhafid Tasfaout constitue, en fait, une référence dans le football local et national, en prenant en compte son riche parcours de joueur ou encore de dirigeant de premier ordre. Les objectifs se profilent L'on s'interroge d'ailleurs sur les raisons qui ont fait que cette compétence soit écartée de la gestion sportive du club alors qu'elle pouvait apporter un plus, d'autant que le club était dans le besoin extrême. «Le professionnalisme à tout-va», déplore t-on. L'ex- international a été le bras droit de l'ex- entraîneur des Verts, Vahid Halilozdic. Alors que les clauses, devant être fixées par son contrat, ne sont pas encore dévoilées, le désormais futur directeur sportif des Rouge et Blanc prendra son service dans les tout prochains jours, tout en prenant en compte les objectifs principaux à viser ne serait-ce qu'à court terme en commençant de prime abord par mettre en place une équipe compétitive, tout en se projetant sur le moyen et le long terme. Plus que décidés à passer à la vitesse supérieure, le club phare de la partie ouest du pays fait l'objet d'une série de nominations s'imposant à titre prioritaire. En plus du fait de prioriser la direction sportive, l'on a jugé également utile de se fixer sur la gestion de la barre technique. Le choix est porté sur la mise en place de l'équipe dirigeante devant être guidée par une vieille connaissance, en l'occurrence l'entraîneur tunisien, Moez Bouakkaz. Ce dernier a officiellement ratifié son contrat pour une durée d'une saison entière. Haddou Moulay entraîneur adjoint Hormis cette nouvelle, aucune autre information plausible, si petite soit-elle, n'a été distillée en ce qui concerne, notamment les clauses de ce traité liant les deux parties, Bouakkaz-MC Oran. Les plus aux faits et autres connaisseurs des rouages font état d'une notion particulière à prendre en compte par l'entraîneur, celle- ci porte sur la mise en place d'un team devant représenter dignement la ville d'Oran. Autrement dit, le Tunisien Moez Bouakkaz est appelé à faire preuve de ses compétences en alignant des joueurs compétitifs, en dépit de toutes les circonstances. Le coach connaît en fait parfaitement la maison des Hamraoua. Il a eu gérer, à deux reprises, les affaires du club. L'administrateur judiciaire, Dahou Benaouda Salaheddine, ayant pris cette décision historique alors que le club est désormais sous la bannière de l'entreprise Hyproc, a également jugé utile de reconduire l'entraîneur adjoint Haddou Moulay. Ce dernier est absent pour la reprise de la besogne relancée, hier, au grand bonheur des supporters du club ayant déploré le retard considérable accusé par l'équipe. En fait, Haddou Moulay se retrouve dans la capitale Alger pour des raisons liées au cycle de formation qu'il suit, ce dernier participe activement au 2e module du stage devant être sanctionné par l'obtention de la licence CAF. Cette formation est dispensée au niveau du Centre technique national de Sidi Moussa. Les détracteurs ont la peau dure Sa désignation officielle en tant qu'entraîneur adjoint du club sera ratifiée, aujourd'hui, lors de la rencontre devant regrouper les deux parties, à savoir l'admistrateur judiciaire et le technicien en question, Haddou Moulay. Si le climat opaque commence à se dissiper à la faveur de la prise en main des affaires du club par l'entreprise Hyproc, il en demeure autrement pour ces détracteurs connus de tout le monde pour leurs méfaits qu'ils continuent de semer dans la cité. «Ces détracteurs de la stabilité et ennemis de la loi peuvent être éligibles aux plus grandes compétitions internationales de la zizanie, du trouble et de la désunion qu'ils peuvent d'ailleurs rafler sans trop se démener», déplore- t-on, tout en ironisant, sachant que ces Oranais et Oranaises sont connus pour leur dérision qu'ils observent dans les pires des situations. Dans une folle rumeur ayant vite fait de se répandre dans toute la contrée, l'on fait insidieusement état de la désapprobation et de l'invalidation par l'entreprise Hyproc de l'ensemble des mesures décidées. Il s'agit, sème-t-on insidieusement comme argent comptant alors qu'il n'en est rien de cela, du désengagement pris par l'entreprise vis-à- vis de l'administrateur judiciaire et des décisions qui ont été prises par ce dernier. Dans le tas, l'on fait état de son renvoi pur et simple, de l'annulation du contrat ratifié avec l'entraîneur Mouez Bouakkaz et Moulay Haddou, en plus de l'annulation des contrats signés par plusieurs joueurs Della Guenina, Krachai, Motrani, Benbelaïd et Belharrane. Aucun n'ignore l'émanation et la source de cette campagne de discrédit basée sur le dénigrement. La caravane passe... Le coup est, contre toute attente, venu de ces hargneux habitués ayant définitivement perdu leurs places dans le club dans lequel ils ont sévi des années durant, pigeonnant sans se rassasier avant que l'Etat n'intervienne pour mettre fin à des coups orchestrés au nom de la loi et très souvent difficiles à en trouver la traçabilité. Ayant été éjectés, ils n'ont trouvé rien de mieux à faire que de répandre la désinformation. L'opportunisme étant fini, l'administrateur judiciaire est imperturbable dans ses missions pour lesquelles il a été désigné par la force de la loi, faisant barrage à ces moutons de panurge ayant, pour paraphraser un ancien cadre du club, fait du MC Oran une coquille vide et totalement vidée de son âme, profitant de son image de marque pour sévir, quitte à utiliser la manière forte en exerçant des pressions basées très souvent sur des coups bas et des peaux de banane. Ce qui semble avoir fait «très mal» à ces colporteurs du «mal» qu'ils sèment à tout-va est le fait que l'administrateur judicaire ait réussi dans sa tâche. En s'imposant, il a fini par asseoir la notoriété de la loi dans un milieu à la fois sordide, hostile et sinueux ayant échappé à tout contrôle pendant de longues décennies et achevé par le professionnalisme rapide sans juger utile de prendre en compte le moindre élément lié à la bonne gestion des affaires de l'entreprise sportive en question. En plus d'avoir réussi le défi en primant la réglementation, ce représentant de la justice a pris tous les soins et tout le temps nécessaire pour passer au crible l'ensemble des documents névralgiques, comme les bilans...financiers qu'il remettra directement et en mains propres aux premiers responsables de l'entreprise propriétaire de la majorité des actions de la société sportive du MC Oran, Hyproc. Une question cependant tourne en boucle dans le milieu sportif local: ira-t-on jusqu'à assister à des révélations plus ou moins fracassantes? En attendant, l'administrateur judiciaire est affairé à assumer la mission principale lui ayant été confiée, accomplir pleinement la tâche pour laquelle il a été désigné et préparer le terrain pour une transition en douceur. L'avenir nous révélera la suite des conclusions de son rapport.