Tout a été dit et écrit autour du match de jeudi 12 octobre 2023. Réécrivons le grand bravo, encore une fois. La 1ère revue de l'effectif de Djamel Belmadi, le coach national, a été un franc et juteux succès. Face à Misr, en terre émiratie, ce sera une autre revue des effectifs, et Belmadi devra trouver la potion qu'il faut, pour repérer finalement, son «23» de l'expédition en terre ivoirienne. Ce n'est pas tant le résultat qui nous intéresse, mais plutôt, la manière d'aborder ce match face à de vieillissants, fades et «pharaons sans couronne». Bravo à Aïssa Mandi, l'irréprochable Ramy Bensebaïni, Med Amine Amoura, Islam Slimane, Ramiz -Larbi Zerrouki, Riyad-Karim Mahrez, et bien entendu, le duo d'enfer Houssem Aouar et Amine Gouiri (et non Ghouiri, sinon, écrivons alors, Ghelma, Ouarghla, au lieu de Guelma et Ouargla) Un grand bravo au staff du coach, et spécialement, au sympathique dévoué, Abboud Bey, qui, à son âge, est méchamment, jalousé par de pseudo-journaleux. Voilà, c'est tout pour l'EN 2023/2026. Aucun enjeu pour 2023 Afin de lever d'entrée, toute équivoque, pour ce qui est du titre de cette modeste chronique, les «chantiers» de la Fédération algérienne de football, demeurent un important virage dans la jeune histoire de notre football. Ce jeu de mots n'est en fait que de l'humour créé pour dégeler l'atmosphère ambiante, née de l'arrivée du nouveau Bureau fédéral, sur qui planent de grandes mesures salutaires, quant à l'avenir de notre football. En effet, Walid Sadi, le tout jeune néo-président de la FAF, savait pertinemment, que son mandat serait le plus court jamais enregistré dans l'histoire de notre pays. Mieux! Ce sera le mandat qui n'aura aucun enjeu sportif. Mais tout de même, un enjeu pour l'avenir, car pas mal de correctifs seront à apporter aux textes dits «réglementaires», mais quand même, et dépourvus de régularités. Il reste cependant que notre jeunesse, par méconnaissance de ces mêmes textes, attend beaucoup des nouveaux dirigeants, qui se sont aussitôt attelés à entreprendre le déploiement des visées, du programme de Sadi. Ce dernier a apparemment attendu son attendue élection, (les éternels mécontents diront sa «désignation»), pour dérouler son «tapis du bonheur». Il a bien entendu, et c'est même recommandé, amené les vrais, sincères et bosseurs «p'tits copains», des hommes, et des femmes complètement blancs, et irréprochables pour débuter le mandat. Ils ont notre bénéfice du doute dès à présent, connaissant l'immensité de la tâche. Laissons-les bosser, le temps d'un légitime et méritoire état de grâce. Cela dit, il est très important que les anciens membres de précédents bureaux fédéraux, ne sont pas tous blâmables! Il y a eu de bons grains et de... l'ivraie! Une pâte a pétrir... De 2023 à 2030, l'équipe en place devra défricher le long chemin à parcourir. Sept longues années seront largement suffisantes pour une mise en sereine place des structures, et autres machins-chouettes qui permettront à notre sport national de se refaire une bonne santé, pouvant à même, replacer, comme le prononcent les fans des différentes régions, «le fotbal», «el boula», «el baffa» ou encore «el balloune». Le boulot commencera, à ne pas en douter, par les jeunes. Ah, les jeunes! Cette pâte à constamment pétrir, mais jamais à jeter au coin du four, doit, nécessairement et impérativement être une priorité absolue, en vue d'avoir sous la main, des équipes fin prêtes le moment voulu, pour la participation, résultats à l'appui, de nos moins -de... ça, c'est pour ce qui est des jeunes. Auparavant, il faudra veiller à ne pas mélanger les serviettes et les torchons! Surtout, il faudra être vigilant, et mettre en place des structures neuves, «jeunes», ambitieuses, et qui n'ont aucun problème avec l'entourage, immédiat ou même «lointain», susceptible de déranger les nouveaux techniciens, dont l'excellent boulot sera assurément scientifique, donc, loin de tout bricolage. Et c'est à ce moment-là, qu'entre en jeu, l'utilité de la FAF, pour ce qui est des moyens à mettre en oeuvre et à la disposition des jeunes. Cela va de pair avec la promesse de Walid Sadi, le président de la fédération, qui a assuré, dans sa 1ère déclaration publique, le staff de Djamel Belmadi, de son inconditionnel soutien, le plus total, SVP. À quarante-quatre piges, Sadi compte bien montrer la voie à suivre au prochain Bureau fédéral, qui sera assuré de sa présidence, à ne pas en douter, et surtout s'il arrive à s'en sortir d'ici, à 2025, par le même Walid Sadi. Le calme plat devrait régner durant les prochains mois, laissant le «bruit» et même le «tintamarre», que créeront, c'est plus que sûr, les brillants et fabuleux résultats de l'EN, pendant la prochaine coupe d'Afrique des nations, et les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Point d'ours à abattre! Evidemment, beaucoup de fans éternels pessimistes, nous accuseront d'optimisme béat, et surtout, de vendre la peau de l'ours, avant de l'avoir tué! Non, messieurs-dames, il n'y aura pas de chasse à quoi que ce soit, pour la simple raison, que nous n'avons point, mais alors pas du tout, d' «ours» à chasser, et encore moins à abattre, chez nous! C'est une simple saine vue d'un octogénaire ayant vu, et vécu des vertes, et des pas mûres, depuis 1963. Ce n'est pas rien! Bien entendu, bien de l'eau a coulé sous les ponts, et le foot a tellement connu des soubresauts, que nous gageons que l'avenir de notre football ne pourra éclore que chez nous, avec nos propres moyens et évidemment, nos hommes et femmes. Nos hommes qui sont ballotés par de douteuses pratiques de certaines «administrations», qui seraient conduites par le bruit de la «rue». Cette rue qui n'a rien à voir avec les vrais supporters, ceux-là même, qui achètent leurs billets, banderoles, et autres bibelots, pour venir supporter vraiment l'équipe, en chantant, applaudissant, et louant nos enfants qui se défoncent sur le terrain, juste de quoi égayer durant de très longs moments, le peuple. Un peuple qui accepte, la mort dans l'âme, «indifférent», les forfaitures, et autres lâches et sombres pratiques des pseudo-fans, sourient devant les coups de pied donnés quelque part aux entraîneurs, qui ne veulent pas courber l'échine devant les exigences des trafiquants de tous bords, qui restent à l'affût des torsions administratives, ou autres tors de gymnastiques, susceptibles de porter atteinte à l'exercice du sport en général, et au football, en particulier. Dix coachs remerciés, ou ayant rendu le tablier, au bout de quatre journées, nous poussent à écrire sans crainte d'être bien contredit, que l'expression: «projet sportif» ne peut être algérienne! La valse des entraîneurs D'ailleurs, même lorsque les coachs étrangers lancent cette fameuse expression, on sent le «mensonge préfabriqué» jeté à la «meute» de journalistes hébétés par tant de science! Car, parler de «projet sportif», suppose que l'action à venir est scientifique! Alors, qu'en réalité, cet étranger sait déjà qu'il va être remercié, au 1er faux pas, surtout à domicile, avec, à la clé, le gros pactole, signé dans l'accord préalable du début de saison. Cela nous rappelle l'anecdote vécue dans un club de division d'honneur des années 60/70, qui vira, au bout de quelques matchs, l'entraîneur étranger qui demanda innocemment aux dirigeants venus l'informer de la fin de l'idylle entre le club et lui: «Alors si je comprends bien, vous allez cesser de payer les repas de l'aube, chez '' Bouya'', ce restaurateur, champion de la préparation de ''homsse au cumin''?» Cet exemple cité, relevons surtout, qu'il y a quarante ans, il y avait des coachs qui ne mangeaient pas à leur faim. On n'est pas arrivé à ce stade, mais les «remerciements d'entraîneurs» se multiplient et dans ce cas, il faudra demander aux futurs coachs, de ne point évoquer un quelconque «projet sportif». Cette recommandation est lancée surtout en direction des coachs étrangers, qui se fichent pas mal de la situation de notre foot, mais ne s'intéressent uniquement, avant toute autre considération, qu'aux «juteux, souvent mérités, euros». Quant aux nôtres, il leur suffit de savoir éviter, au moment où il leur est signifié leur fin de fonction, le coup de pied quelque part.