«Non au génocide, aux crimes, à l'injustice, on ne va pas se taire, oui à l'indépendance de la Palestine», c'est l'un des exemples de slogans scandés par les manifestants à Constantine, lors de la marche de soutien au peuple palestinien, jeudi dernier. Ils étaient des centaines de milliers à sortir dans la rue afin de dénoncer l'horreur causée par un colonisateur qui ne jouit d'aucune valeur humaine, a massacré et continue de le faire sous les yeux impuissants du monde, des milliers d'enfants et de femmes. Un occupant qui bombarde les hôpitaux, les mosquées et les églises, un occupant horrible, sans pitié, sans coeur, dont les populations de la planète découvrent l'atrocité que rien ne peut décrire. Aucun mot n'est approprié pour qualifier le comportement d'une entité qui n'affiche aucun regret, suite à ses assassinats. Les sionistes sont en train de décimer un peuple, «et on limite notre soutien en exprimant notre solidarité», lance un manifestant, ajoutant: «Pensez- vous que c'est suffisant? On ne négocie pas avec une entité terroriste qui assassine des enfants, on la combat et je vous le dis maintenant si vous permettez espérant que mes propos ne soient pas censurés, le Hamas n'est pas une organisation terroriste, il lutte pour sa liberté et son indépendance, il ne tue pas les enfants». Il poursuit: «Lors de notre lutte contre l'occupant français qui a également commis des crimes de guerre, nos moudjahidine aussi ont été traités de terroristes». Les manifestants ont brandi des affiches d'enfants déchiquetés et des corps méconnaissables de Ghazaouis. Ils ont condamné le soutien des Occidentaux et des USA qu'ils jugent de complices de ce crime de guerre. «On est la voix des Palestiniens, une arme de pression, on peut stopper ce génocide», nous confie une moudjahida sortie exprimer sa solidarité, alors qu'elle tient à peine debout, «on sait ce que c'est que d'être opprimé, la France a tué le 8 mai 1945 plus de 45 000 Algériens pour avoir réclamé la liberté, qu'on ne vienne pas nous berner aujourd'hui, avec leur hypocrisie jamais égalée, de démocratie et de pays des droits de l'homme». D'autres manifestants ont déployé une pancarte où c'est écrit: «Ne laissez pas le mensonge des médias occidentaux vous aplatir». Sur une autre: «Le pétrole et le gaz ne sont pas plus chers qu'une vie humaine». Les plus jeunes, notamment des étudiants, demandent à partir aux côtés des Ghazaouis en affichant: «Ouvrez les frontières». On avait en face de nous des centaines de milliers de personnes conscientes du complot et de la situation, et réclament des actes plus audacieux et non des propos que les Occidentaux et l'entité sioniste ne prennent aucunement en considération. Le monde entier se tait devant un massacre sans précédent avec la complicité d'un monde occidental et impérialiste qui n'éprouve aucun sentiment d'humanité. «Doit- on continuer à se taire? Ou doit -on agir?» s'interroge un étudiant en médecine!