Après l'autoroute, le port d'Oran est à connecter au réseau ferroviaire. Ainsi donc, pousser vers l'avant l'économie nationale nécessite, vaille que vaille et sans aucune hésitation ni encore moins de recul, d'importants investissements à réaliser à la hauteur de la politique entérinée dans ce sens. Important est, en effet, le tout frais projet dont la réalisation est avalisée au plus haut niveau, ce dernier étant budgétisé à hauteur de plus de 180,5 millions de dinars. Cette manne financière est dégagée afin qu'elle serve de financement d'importants travaux portant sur le raccordement du quai Sénégal au réseau ferroviaire de la gare maritime. Le maître d'œuvre n'est autre que l'Entreprise portuaire d'Oran (EPO) qui déploie, par là même, le gros de ses moyens, dans le cadre des travaux d'aménagements de la même structure portuaire, le port d'Oran. Ces démarches sont soutenues par le département ministériel des Transports. Cet ensemble de projets est également motivé par le fait que cette infrastructure portuaire est appelée à jouer un rôle prépondérant à l'aune de la relance économique adoptée, en priorité, par le gouvernement, dans le cadre d'une stratégie globale qu'il a adoptée. Un délai de neuf mois est accordé à l'entreprise à laquelle échoit ce gigantesque projet ; le chantier sera lancé dans les tous prochains jours, ces derniers portent essentiellement sur les travaux de dragage des récifs des quais Gabès et El Ghazaouet du port d'Oran. «Les travaux de dragage desdits écueils, qui sont financés à hauteur de 41,7 millions de dinars, seront à réaliser dans un délai ne dépassant pas le seuil de 45 jours», a-t-on fait savoir. Cette première opération n'est, en fait ni facile ni difficile à réaliser, celle-ci exige des technicités pointues à manier avec précision. Elle porte pratiquement sur l'extraction des matériaux situés au fond du plan d'eau, dans le contexte de la réalisation et de la concrétisation des travaux de génie maritime, en l'occurrence le creusement de bassins ou encore de chenaux, de ceux empruntés par les navires, qui ont été comblés par de la boue et autres sédiments. Le port d'Oran connaît, ces derniers temps, d'importantes métamorphoses décidées dans les circonstances des nouvelles mutations contenues dans la stratégie politique avalisée par les pouvoirs publics, à leur tête, le ministère des Transports. Dans ce sillage, l'EPO a, tout récemment, lancé un projet non moins important, celui-ci porte de manière générale sur l'aménagement de la gare maritime. Le chantier porte l'estampille de la réalisation d'une charpente métallique devant abriter quatre postes de contrôle des passagers. Il en est de même pour le chantier portant sur les aménagements des locaux devant servir de bureaux de réception de colis postaux relevant de la direction des douanes du port. Compte tenu de sa position stratégique, la gare maritime a besoin également d'une opération de réhabilitation, le but visé étant le meilleur accueil des passagers. Nombreuses sont les actions qui ont été budgétisées, à l'image du projet portant sur la réalisation de plusieurs installations. Il s'agit, dans ce sens, de ces opérations liées à l'éclairage, la réalisation d'une enceinte devant abriter l'administration qui doit se charger de la gestion du terminal des conteneurs, en plus d'un atelier technique. «Ce groupe de chantiers est financé à hauteur de 300 millions de dinars», a-t-on fait savoir, mentionnant, entre autres, d'autres projets qui ont été réceptionnés tout récemment. Il s'agit principalement du projet de l'accroissement du port d'Oran confié au groupement algéro-chinois Chec-Meditram. Ledit projet a été lancé dans le terminal à conteneurs, celui-ci a été décidé à l'aune de nouvelles donnes visées ciblant pratiquement la réception, en toute aisance, de gros navires. Les travaux ont porté sur la recharge en eau sur une surface de 16,5 hectares sur une superficie qui avoisine 24 hectares, en plus de la réalisation d'un quai de 460 mètres de long et de 14 mètres de profondeur. Cette opération, portant le sceau de l'extension, est d'autant plus importante que le port peut, d'emblée, rivaliser avec les grandes infrastructures portuaires du Bassin méditerranéen, à l'image du port de transbordement espagnol d'Algesiras. Tel qu'il a été conçu, le port d'Oran sera, dans si peu de temps, le lieu de transit des marchandises à débarder dans son enceinte avant que celles-ci ne soient chargées par la suite sur d'autres navires pour prendre la destination des pays africains ne disposant pas de grands espaces portuaires devant accueillir les navires de gros tonnage, en plus de couvrir les besoins locaux, d'autant plus que cette structure sera, dans les tous prochains mois, reliée à l'autoroute Est-Ouest via la très somptueuse pénétrante autoroutière. Désormais, le port d'Oran est apte à accueillir de gros navires de taille Panamax de capacité de charge entre 4000 et 8000 conteneurs. À la faveur de ces mutations, il est également apte à traiter de plus de 1 million de conteneurs/ an.