Nuit de terreur, hier, aux abords des hôpitaux de Ghaza, ciblés systématiquement par une aviation sioniste qui ne s'embarrasse d'aucun principe moral tant l'entité sioniste est assurée du soutien inconditionnel des alliés occidentaux, notamment. Le Croissant-Rouge palestinien (CRP) était en état d'alerte, l'armée sioniste ayant programmé des raids contre les installations hospitalières et éducatives, après avoir détruit la majeure partie des habitations d'une population assiégée et terrorisée depuis plus de trois semaines, sans interruption. Des milliers de Palestiniens ayant tout perdu se sont réfugiés, en effet, dans les écoles et les alentours des hôpitaux, eux-mêmes débordés par le nombre de blessés graves et par le tarissement des stocks de médicaments. À cela s'ajoutent les mesures barbares du gouvernement Netanyahu et de ses acolytes, des religieux ultra orthodoxes, qui ont consisté à priver la bande de Ghaza d'eau, d'électricité et de soins pour parachever le génocide en cours avec la bénédiction des puissances occidentales. Aux frappes aériennes qui durent sans répit depuis bientôt un mois se greffent désormais les bombardements de l'artillerie sioniste qui cible, en premier lieu, les hôpitaux et les écoles. Le CRP a alerté dans les réseaux sociaux, hier, sur les obus qui pleuvent «dans la zone de Tal al-Hawa où se trouve l'hôpital al-Qods». «Le bâtiment tremble et les civils déplacés ainsi que les équipes au travail sont en proie à la peur et à la panique», a-t-il déploré. Il n'y a pas eu de répit car des bombardements ont, aussi, eu lieu la veille après que l'armée sioniste eut sommé les directeurs des hôpitaux d'évacuer les blessés et le personnel. Ces actes barbares ont été jugés par le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme «profondément préoccupants», sachant combien il est «impossible d'évacuer un hôpital sans mettre la vie des patients en danger». Rien qu'à l'hôpital al-Qods, on compte, outre les nombreux blessés pour la plupart des enfants et des femmes, 14 000 personnes qui s'y sont réfugiées dans l'espoir de survivre à l'ethnocide sioniste. C'est ainsi que le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini, s'est indigné lundi en déclarant que «la mort de milliers d'enfants à Ghaza» sous les bombardements barbares et systématiques de l'aviation sioniste, «ne peut pas être considérée comme un «dommage collatéral». Sur les réseaux sociaux, malgré la chape de plomb que tentent les médias occidentaux sur un massacre à huis clos ordonné par le gouvernement fasciste de Netanyahu et de ses complices religieux ultra orthodoxes qui se moquent des règles existantes, les preuves abondent selon lesquelles 70% des victimes de la barbarie sioniste sont des enfants et des femmes. Le fait est d'ailleurs confirmé par l'ONG «Save the Children» qui précise que ce bilan épouvantable dépasse celui des zones de conflit à travers le monde depuis 2019. L'UNRWA, elle, rappelle que les exactions sionistes visent aussi bien les églises, les mosquées, les hôpitaux et les installations onusiennes, faisant chaque jour des milliers de morts et de blessés depuis presque un mois...