Les officiels italiens n'ont de cesse de rappeler l'importance de l'Algérie pour l'Italie comme partenaire essentiel et important sur le plan stratégique. Cette fois, c'est le ministre italien de l'Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin qui s'est félicité, à Rimini (Italie), de l'excellence des relations algéro-italiennes, qualifiant l'Algérie de partenaire «privilégié» pour l'Italie, notamment dans le domaine de l'énergie. C'est en marge de l'ouverture officielle de la 26e édition du Salon international de l'économie verte et circulaire «Ecomondo», que Fratin a indiqué que «l'Algérie est l'un des partenaires privilégiés de l'Italie. Les deux pays entretiennent d'excellentes relations, qui se traduisent par diverses formes de coopération entre les gouvernements algérien et italien, la coopération économique et les accords sur le gaz naturel». Il rejoint en cela la déclaration, en janvier dernier, à Alger, de la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, qui s'était félicitée alors des relations bilatérales entre son pays et l'Algérie, qualifiant l'Algérie de «partenaire important et fiable de l'Italie». De même que Meloni soutenait que «L'Italie considère l'Algérie comme un partenaire extrêmement important dans le cadre du plan Enrico Mattei en Afrique», Fratin a réaffirmé l'engagement «important» de son pays à mettre en oeuvre le plan de soutien à la coopération économique avec les pays d'Afrique du Nord, baptisé «Enrico Mattei», soulignant que «le renforcement de la coopération avec l'Algérie est l'un de ses principaux axes, étant parmi les partenaires les plus importants de l'Italie». Une coopération qui en est à sa nouvelle étape, à l'issue, rappelons-le, du 4e Sommet intergouvernemental algéro-italien, couronné par une déclaration conjointe, en juillet dernier, à Alger. L'événement voyait alors la signature de nombreux accords de coopération bilatérale, avec le président du Conseil des ministres italien, Mario Draghi. Le président Tebboune s'était félicité du bilan positif des travaux dudit Sommet, indiquant que d'importants accords avaient été paraphés dans plusieurs domaines, outre la déclaration conjointe instituant donc une nouvelle étape dans la coopération bilatérale de plus en plus efficace et dessinant les contours des relations entre deux pays, soucieux de consolider leurs liens historiques profonds. La présence des Italiens ne s'est jamais démentie. Notamment sur le plan économique par le truchement d'entreprises qui sont dans l'agriculture, les services, le pétrole et le gaz, mais également les travaux publics, l'automobile, le solaire et bien d'autres domaines encore. Encouragées par un climat des affaires décomplexé en Algérie, elles revendiquent de hauts faits d'armes dans leurs domaines respectifs. Elles oeuvrent donc à atteindre des niveaux supérieurs dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant, surtout qu'elles sont conscientes de leur rôle dans la promotion de la coopération algéro-italienne. Parmi ces entreprises italiennes, citons, ENI, laquelle est un véritable symbole de la coopération et de l'amitié algéro-italienne. Présente en Algérie depuis 1981, elle met en avant le lancement de nouveaux projets dans les domaines des énergies renouvelables, de l'hydrogène, de la capture, de l'utilisation et du stockage de carbone et du bio raffinage, conformément à l'engagement d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050. Le salon Ecomondo qui a ouvert ses portes, mardi dernier, à Rimini, en Italie, sous le slogan «Systèmes de transition écologique», voit la participation de sept organismes et institutions algériens actifs dans le domaine des énergies renouvelables et du recyclage. La délégation algérienne participera, notamment à des rencontres bilatérales d'affaires «B2B» avec ses homologues italiennes et internationales. Cette édition se caractérise par une participation record de plus de 1 500 entreprises actives dans le domaine des services et des technologies environnementales, de la gestion de l'eau et des déchets, du textile, de l'énergie bio, de la protection des sols, ainsi que des domaines des transports, de l'agriculture et des villes durables, venues de 30 pays, soit la plus grande participation depuis la création de l'évènement.