Le paysage économique du pays est en train de changer L'Algérie a engagé des réformes économiques importantes qui doivent lui permettre de mettre en place une économie productrice de richesses. Une mission pilotée au pas de charge par le ministre des Finances. C'est dans cette dynamique que Laâziz, a reçu le 15 novembre, l'ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet. Les deux hommes ont évoqué les moyens qui permettront de renforcer les relations économiques et financières bilatérales. Cette rencontre, a constitué «une occasion pour examiner l'état des relations économiques et financières bilatérales, ainsi que les voies et moyens à mettre en oeuvre pour les développer et les renforcer, dans un intérêt mutuel», a indiqué un communiqué des services du grand argentier du pays qui a saisi cette opportunité pour aborder les réformes économiques et financières engagées par l'Algérie en vue de faire face aux défis du développement économique et social. Les efforts de modernisation des finances publiques et les perspectives de réformes dans les secteurs économiques visant l'amélioration du climat des affaires et la promotion de l'investissement national et étranger, ont été au centre des discussions de cette entrevue. Parmi les chantiers des réformes structurelles achevées en 2023 annoncées par le successeur de Brahim Djamel Kassali on peut citer la mise en oeuvre du nouveau code de l'investissement dont les principales mesures visent à développer les secteurs d'activité prioritaires, assurer un développement territorial durable et équilibré, valoriser les ressources naturelles, favoriser le transfert technologique et développer l'innovation et l'économie de la connaissance. La loi monétaire et bancaire visant le renforcement de la gouvernance et des prérogatives de la Banque d'Algérie ainsi que la modernisation du système bancaire, a été quant à elle adoptée à l'unanimité par le Sénat le 16 mai 2023 en présence de Laâziz Faïd. Sur un autre volet il faut rappeler que l'Algérie a mis en place des mécanismes adéquats visant une diversification de l'économie, notamment les exportations hors hydrocarbures. Ce qui va lui permettre de s'engager sur «la voie d'un développement économique résilient, inclusif et solidaire», avait souligné Laâziz Faïd, le 7 septembre dernier au cours d'une réunion technique d'ouverture avec la mission du Fonds monétaire international, conduite par Chris Geiregat, chef de mission pour l'Algérie, département Moyen-Orient et Asie centrale. Autant d'efforts déployés par l'Algérie en matière de réformes économiques, salués par l'ambassadeur français qui a souligné «la satisfaction des entreprises françaises en Algérie de l'amélioration du climat économique global, ainsi que l'intérêt porté par celles-ci au marché algérien et ses potentialités». Stéphane Romatet et Laâziz Faïd ont également abordé les perspectives de coopération dans le secteur des finances. Le domaine bancaire, notamment, qui connaît un dynamisme croissant de partenariat entre les deux pays. Comme en témoigne la participation active des banques françaises dans le secteur bancaire en Algérie et l'ouverture prochaine d'une filiale d'une banque algérienne en France. Deuxième fournisseur de l'Algérie, après la Chine, la France, il faut le souligner, est aussi un de ses plus importants partenaires économiques et son premier partenaire commercial en Afrique.