Des milliers de personnes ont encore manifesté samedi dans plusieurs métropoles européennes en soutien aux Palestiniens et pour exiger un cessez-le-feu, face à l'agression sioniste sauvage contre la population civile de Ghaza et de Cisjordanie. A Londres, plusieurs rassemblements et défilés ont été organisés. Des centaines des personnes ont manifesté aux abords de la permanence du chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, après son refus d'appeler à un cessez-le-feu.»On est là pour mettre la pression sur le gouvernement et sur Keir Starmer pour qu'ils fassent pression sur le gouvernement (sioniste) pour un cessez-le-feu», a déclaré un manifestant. En France, après une première vague d'interdictions par les autorités françaises, des manifestants ont défilé pour le troisième week-end consécutif. Selon la CGT, 100.000 personnes ont battu le pavé, dont 60.000 à Paris où plusieurs représentants de partis de gauche étaient présents dans le cortège.»L'heure est grave pour nos amis palestiniens», a déclaré Bertrand Heilbronn, président de France Palestine Solidarité. Décrivant les «indescriptibles souffrances pour le peuple palestinien», réclamant «la fin des bombardements», «des offensives terrestres» et la «levée du blocus» de Ghaza, le militant a mis en cause la «position illisible» de l'exécutif français «qui fait honte à notre pays». Au Portugal, des milliers de manifestants ont défilé dans le centre de Lisbonne, derrière une banderole «Palestine libre».»Je suis ici pour soutenir le peuple palestinien qui a le droit de disposer d'un Etat», pour «mettre la pression sur les gouvernements occidentaux afin qu'ils retirent leur soutien politique, diplomatique, économique et militaire à (l'entité sioniste)» et réclamer l'arrêt du «génocide en cours», a témoigné Rui Faustino, un bibliothécaire de 49 ans portant un keffieh noir et blanc. A Genève, 4.000 personnes ont défilé jusqu'au siège européen de l'ONU, sous une banderole «Stop au génocide à Ghaza».