Les Canaris viennent de rater une autre occasion de se racheter devant leurs supporters très déçus, samedi après-midi, après le match nul concédé par la JSK, sur son terrain, devant l'US Biskra. Une équipe qui était largement meilleure sur le terrain. Ce mauvais résultat aurait pu être considéré comme un «mauvais résultat» tout à fait logiquement, sans cette pression qui s'abat sur les joueurs et le staff technique, depuis le début de la saison. Pour les joueurs, le mauvais résultat contre Biskra survenu après, faut-il le dire, deux autres mauvaises prestations contre l'ESS et le CRB, est perçu comme une débâcle. Fustigés par les supporters à l'issue de la rencontre, ces derniers ne donnent pas l'air de pouvoir reprendre leur punch, surtout moral, dans les tout prochains jours. La situation devient paralysante Une très grande pression pèse sur les camarades de Boukhanchouche. Une pression qui était déjà là en début de saison et qui semble s'installer dans la durée pour atteindre le coach Almeida. Le technicien portugais, qui est à son troisième match, a enregistré hélas, autant de mauvais résultats successifs. Mais, tout compte fait, est-il juste de mettre les joueurs et Almeida sous une aussi terrible pression? Une question que se posent les dirigeants et aussi quelques fans du club. Seulement, on doit à la vérité de dire qu'au moment où les autres clubs du Championnat national jouent dans une parfaite sérénité avec en point de mire le résultat final comme principal objectif, les Canaris, eux, entrent sur le terrain comme si la rencontre du jour était la dernière avant la fin du monde. Chaque match est un enfer pour les camarades de Mouaki qui n'ont, à croire ce qui se dit, guère le droit à l'erreur. Chaque rencontre est une torture morale parce qu'il y a l'obligation de gagner et aussi produire du beau jeu. Une situation qui met les joueurs sous une pression terrible et les empêche de rester concentrés sur leur sujet. De son côté, Almeida est en train de subir les résultats de ces trois derniers résultats comme si le championnat ne comportait que trois matchs. Dans le monde entier et selon les règles les plus élémentaires de la balle ronde, un entraîneur ne peut jamais construire une équipe homogène sans un nombre important de matchs. Ce qui fait qu'actuellement, à la JSK, on demande l'impossible à l'entraîneur portugais qui jouera probablement déjà sa tête en cas de mauvais résultat, samedi prochain à Oran, face au MCO. Devant une telle situation on a l'impression que la JSK est obligée de gagner tous ses matchs de championnat. Terrible situation qui risque, si elle se poursuit, de paralyser les joueurs et ainsi laisser se poursuivre la série des mauvais résultats. Dans sa conférence d'après-match, le maître-mot du coach était de continuer à améliorer le jeu de son équipe. Et, il n'a pas d'autres choix. Chose dont personne ne parle d'ailleurs, c'est que l'on commence à percevoir la constitution d'un noyau de joueurs formant un groupe de titulaires homogène. Ce qui laisse entrevoir le retour aux bons résultats dans quelques journées de championnat. L'affaire Smajlajic resurgit Enfin, il convient de noter, sur un autre chapitre, que la direction du club kabyle se prépare à déposer un recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) au sujet de la résiliation du contrat du joueur bosniaque Sémir Smajlajic. Une résiliation, explique la direction de la JSK, décidée par la Commission nationale de résolution des litiges (CNRL) suite à l'absence prolongée et injustifiée du joueur. Smajlajic a toutefois déposé auprès de la FIFA un recours qui a entraîné «un rendu partiellement différent de la situation», explique-t-on.