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La nouvelle donne sécuritaire
Situation au Sahel à l'ombre du génocide à Ghaza
Publié dans L'Expression le 03 - 12 - 2023

Alors que les regards de la planète entière sont braqués sur Ghaza où se déroule un génocide commis par l'armée sioniste contre des populations civiles palestiniennes, le Sahel connaît une nouvelles donne géopolitique conjuguée à la montée en puissance des groupes terroristes. Hier, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé officiellement s'être retirés de l'organisation G5 Sahel suivant l'exemple de leur voisin malien, parti en mai 2022. Des cinq pays qui l'ont lancée en 2017, seuls le Tchad et la Mauritanie sont désormais les derniers membres de cette organisation paramilitaire vouée à disparaître. Avant-hier, les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont recommandé la création d'une confédération avec pour ambition de parvenir, à terme, à une fédération. Durant la réunion qui visait à rendre plus concret le mode de fonctionnement de la nouvelle alliance, les trois ministres ont insisté sur la diplomatie, la défense et le développement «pour consolider l'intégration politique et économique» entre les trois pays. Deux jours plus tôt, soit le 29 novembre dernier, l'Algérie a accueilli une session extraordinaire du Comité Opérationnel Conjoint des Chefs d' Etat-major (Cemoc). Dans ce contexte de fragilité sécuritaire l'Algérie a jugé opportun, voire impératif de recentrer l'attention sur un nouveau cadre de coopération et de concertation que constitue le Cemoc. Durant ce rendez-vous capital, le général de Brigade Moussa Salaou Barmou, chef d'état-major des Armées du Niger, a transmis la présidence tournante au chef d'état-major de l'ANP, le général d'armée Saïd Chanegriha. C'est dans ce contexte régional incertain et effervescent qu'est intervenue la réunion du Cemoc à Alger. Saïd Chanegriha a souligné à ce propos l'importance de dynamiser ce cadre de coopération sécuritaire dans la sous-région, visant à assurer une meilleure coordination des actions sur le terrain. Pour le ministère de la Défense nationale, ce conclave est «une opportunité pour les chefs des délégations d'exposer et d'échanger les analyses et points de vue sur le contexte prévalant dans la zone d'intérêt ainsi qu'aux niveaux régional et international». À cette disponibilité de mutualiser les efforts militaires, l'Algérie affiche également une volonté politique. Estimant que l'approche politique et l'approche économique doivent être complémentaires, de ce fait, elle n'a jamais abandonné l'idée d'organiser une conférence internationale sur le Sahel. Tout comme à Ghaza, cette situation au Sahel révèle l'atonie du système international où la concertation multilatérale est à son plus bas niveau et où le droit international et son versant humanitaire sont constamment violés: génocide commis par l'armée israélienne à Ghaza, exactions terroristes répétées contre des populations isolées et démunies au Sahel. Pourtant, la concentration des forces étrangères en Afrique n'a jamais atteint un tel niveau depuis la fin de la guerre froide. Mais l'argument principal invoqué pour justifier cette présence, la lutte contre le terrorisme est peu convaincant aux yeux des populations et des dirigeants africains. Car, ces défis en matière de sécurité sont accompagnés d'enjeux géostratégiques dissimulés. Il n'est guère surprenant, après soixante années d'indépendance, que les jeunes générations africaines expriment leur révolte et s'engagent dans un conflit frontal contre la présence militaire étrangère. Le retrait du Mali et du Burkina et du Niger des forces françaises en est la parfaite illustration de ce sursaut africain. Pou autant, le danger guette toujours et plus grave encore, c'est cette tendance à un repli sur soi des dirigeants des pays sahéliens qui constitue le ventre mou de leur démarche.
Les premières craintes dans la région sont d'abord les guerres ethniques, une vraie crainte, un vrai danger, car il suffit d'un petit aiguillon pour que ça parte...

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