L'année 2024 commence sur les chapeaux de roue ! L'élan dynamique impulsé par le président Abdelmadjid Tebboune promet de changer la donne pour l'Algérie. Un secteur qui retrouve la vigueur tant attendue est celui de l'automobile. Après une période de stagnation de près de cinq ans, le marché automobile connaît une résurgence remarquable. Chaque jour apporte une nouvelle annonce de marque, avec des showrooms qui émergent et une gamme variée de véhicules qui inonde le marché. Une étape cruciale dans cette renaissance est l'inauguration de l'usine de montage Fiat à Oran, suivie bientôt par le retour en force des usines de Renault à Oran également et de KIA à Batna. Les opérations ne s'arrêtent pas là, le constructeur chinois Cherry prévoyant d'ouvrir une usine dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj d'ici la fin de l'année. Cette effervescence dans le secteur est une lueur d'espoir pour les citoyens. L'ouverture prochaine d'usines par des acteurs tels que les chinois Jack et Geely, ainsi que le coréen Hyundai, promet une concurrence «féroce» et, par conséquent, des prix abordables. Les annonces récentes, notamment celle de Baic, indiquent une tendance à la baisse des prix, avec des véhicules débutant à 160 millions de centimes. Les retombées positives s'étendent au-delà du secteur automobile. La promesse de hausses salariales, s'élevant à 47% au cours des deux prochaines années pour près de trois millions de fonctionnaires, offre un soulagement bienvenu au pouvoir d'achat des citoyens. Ces augmentations salariales, qui entrent en vigueur dès ce mois de janvier, ouvrent la voie à des perspectives d'acquisition de véhicules neufs pour une portion plus large de la population. Surtout que les hautes autorités du pays promettent que cette année les prix des produits alimentaires ne seront plus un problème pour les Algériens. Le chef de l'Etat a pris des décisions radicales pour faire baisser le coût de certains produits alimentaires, mais pas que ceux de large consommation qui sont subventionnés. On parle ici, notamment, de la viande rouge et blanche. Ainsi des exonérations temporaires de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), de certains produits de large consommation applicable jusqu'au 31 décembre 2024 ont été décidées sur l'importation et la vente de légumes secs et du riz, les fruits et légumes frais, les œufs, le poulet de chair et la dinde produit localement, la farine ordinaire et supérieure ainsi que la semoule. La bataille contre la hausse des prix des produits alimentaires prend également une nouvelle tournure avec l'importation de milliers de tonnes de viandes rouges, vendues à un prix préférentiel de 1 200 DA le kilogramme. Cette démarche porte déjà ses fruits sur le terrain, avec une baisse progressive des prix de la viande, du poulet et des œufs. Les prévisions laissent entrevoir un retour à la normale avant le début du mois de Ramadhan, à la mi-mars. La clémence de cette période est également alimentée par des mesures stimulantes pour la production nationale. La viabilité économique de l'élevage connaît un nouvel élan grâce à la suppression de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) et la révision du taux de l'impôt forfaitaire unique (IFU). Les poissons d'élevage devraient également devenir plus accessibles, avec un taux réduit de 9% de TVA sur les intrants destinés à l'élevage aquacole. Le dynamisme du « made in bladi » continue de gagner du terrain, stimulant la consommation locale. Les mesures prises visent à encourager cette tendance, anticipant des retombées positives sur la société en termes de création de richesse et d'emplois. Les opérateurs privés ont déjà ajusté leurs prévisions pour 2024, en augmentant les budgets alloués au marketing et à la communication, car ils tablent sur le fait que cette année sera celle de la grande relance. Le grand retour de la formule de location-vente Aadl, dans sa troisième version, est un autre élément clé de cette année exceptionnelle. Cette initiative promet à la nouvelle génération de la classe moyenne la concrétisation de leur rêve d'avoir un logement. La santé dans le sud du pays prend également une place prépondérante, avec la promesse du président Tebboune d'augmenter le nombre de médecins. Des mesures incitatives sont en cours d'élaboration pour mettre fin aux déserts médicaux et garantir un accès accru aux services de santé. Cette année s'annonce donc riche en belles promesses et en rebondissements. La CAN 2024 pourrait bien être la cerise sur le gâteau…