L'approbation par les membres du Conseil de sécurité de l'ONU de l'initiative d'élargissement d'aide humanitaire à Ghaza conforte l'engagement de l'Algérie en faveur de la cause palestinienne. Et c'est un autre point gagné par l'action diplomatique de l'Algérie infailliblement attachée au combat des Palestiniens. Placée sous le sceau de l'urgence, cette réunion est intervenue suite à la demande de l'Algérie, en vue d'examiner la situation à Ghaza, dans le cadre des mesures conservatoires décidées par la Cour internationale de Justice. Cette dernière avait ordonné à l'occupant sioniste de «prendre des mesures pour empêcher les actes de génocide contre des Palestiniens». L'occupant a été aussi ordonné pour «améliorer la situation humanitaire dans la bande de Ghaza». Cette décision avait été rendue lors d'une audience de la CIJ à La Haye (Pays-Bas), suite à la requête de l'Afrique du Sud. Ce vote fait suite à l'initiative de la Mission permanente de l'Algérie à New York, qui souligne le besoin urgent d'élargir le flux d'aide humanitaire aux civils dans la bande de Ghaza. Il intervient dans le cadre des démarches permanentes et continues de l'Algérie en vue de mobiliser le soutien à la cause palestinienne, et ce, en application des instructions du président Tebboune. Le document approuvé a souligné «le besoin urgent» d'élargir le flux d'aide humanitaire aux civils dans la bande de Gaza, dans le cadre de la situation humanitaire détériorée suite à l'agression barbare de l'occupant sioniste. Il a exhorté également toutes les parties à coopérer avec la coordonnatrice principale de l'action humanitaire et de la reconstruction à Ghaza,, et de lui faciliter sa mission, tel que stipulé dans la résolution 2720. L'autre importance de ce vote, c'est qu'il intervient dans un contexte marqué par l'entêtement des autorités d'occupation à étouffer le peuple palestinien en dépit des mesures conservatoires décidées par la CIJ. Mais, plus que l'objectif humanitaire recherché pour les populations palestiniennes privées de toute aide, l'Algérie a mis à profit, une nouvelle fois la tribune onusienne, pour replacer les vrais termes de la question et les priorités qu'elle engendre. Il s'agit notamment de l'urgence de décréter un cessez-le-feu. À l'entame de son allocution, le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies à New York Ammar Bendjama a cité la déclaration du président Tebboune, contenue dans son message à l'occasion de la commémoration du 11 décembre 1960. «L'histoire retiendra les noms de tous ceux qui sont responsables du génocide à Ghaza, écrits en lettres de sang sur la liste des criminels de guerre et des ennemis de la vie et de l'Humanité», avait affirmé le chef de l'Etat. Bendjama a pointé également la responsabilité des instances onusiennes et de la communauté internationale quant à l'application des délibérations de la CIJ. Il a affirmé devant les membres du CS de l'ONU que les mesures conservatoires exigées par la CIJ doivent être appliquées pour protéger le peuple palestinien contre le génocide qu'il subit. Pour l'ambassadeur algérien, «l'entité sioniste, puissance occupante, doit se conformer immédiatement aux mesures décidées par la CIJ». Toujours concernant les mesures conservatoires décidées par la CIJ, M. Bendjama a affirmé que ces dernières ne sauraient être mises en oeuvre que par un cessez-le-feu et un arrêt immédiat des attaques. Il a déclaré que la décision historique de la CIJ confirme que l'ère de l'impunité est révolue à jamais, considérant que les Nations unies et la communauté internationale se sont engagées à ne laisser aucun criminel échapper à la sanction, et l'occupation israélienne ne doit pas faire l'exception ni déroger à cette règle. L'ambassadeur Bendjama a adressé, en outre, ses remerciements à la présidence française du Conseil de sécurité pour la célérité de réponse à la demande del 'Algérie pour la tenue de cette réunion. Autant dire que la qualité de l'Algérie au sein du Conseil de sécurité est une voix qui compte beaucoup pour la cause palestinienne dans un contexte très sensible. A.Y.l'hydrogène vert, vers le Vieux Continent. Il faut rappeler que le développement du partenariat dans le domaine de l'hydrogène vert dans le cadre du projet «SoutH2 Corridor», notamment a constitué l'un des principaux sujets de débat entre les participants à la 5e édition de la Journée algéro-allemande de l'énergie, organisée le 23 octobre 2023 à Alger. La question de l'approvisionnement de l'UE en gaz naturel, a été inévitable. L'importance de l'Algérie, en tant partenaire stratégique fiable, a été soulignée par Florian Ermacora.