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La Casamance rêve d'un nouveau départ avec Sonko et Diomaye
Sénégal
Publié dans L'Expression le 20 - 03 - 2024


Sur la place d'une petite ville de Casamance, Mourtalla Diouf regarde la foule s'amasser pour accueillir celui en qui il place toutes ses espérances pour la présidentielle sénégalaise, l'opposant Ousmane Sonko, de retour dans sa région d'origine après sept mois de prison. «Il est l'homme qui peut tout changer, qui porte en lui l'espoir d'un nouveau Sénégal, souverain et respecté à l'international», dit ce pâtissier de 27 ans, maillot de foot de l'équipe nationale sur le dos. M. Sonko lui-même n'est pas en lice à l'élection dimanche. Il en a été disqualifié à la suite d'une série de condamnations qu'il dénonce comme des stratagèmes du pouvoir. Libéré la semaine passée, il s'est mis au service de son second, Bassirou Diomaye Faye, bel et bien candidat quant à lui. Ici comme ailleurs, c'est M. Sonko qui capte la lumière bien plus que son suppléant. «Je crois en son projet donc je crois en Bassirou Diomaye Faye», dit Mourtalla Diouf. La Casamance est un terrain favorable à M. Sonko. Il y a grandi. Il est devenu en 2022 le maire de la ville principale, Ziguinchor. La région, minée depuis quarante ans par une rébellion indépendantiste armée, a été l'un des principaux foyers des troubles auxquels a donné lieu le bras de fer de M. Sonko avec le pouvoir depuis 2021. De nombreux jeunes y ont été tués ou arrêtés. Chez un certain nombre, la conviction de payer cher son soutien à M. Sonko a pris racine dans le sentiment ancien d'être négligé par la lointaine capitale. Dans les localités traversées depuis samedi, M. Sonko a attiré des milliers de personnes. Beaucoup de jeunes disent voir en lui l'homme qui les sauvera de la misère. «Vous avez vu Dakar? Vous voyez la Casamance? Rien n'est comparable. Tout est plus cher ici. Les routes sont moins bonnes. Il n'y a pas d'industrie. Notre espoir, c'est Ousmane Sonko. Il va nous apporter le travail et le développement», croit Boubacar Diedhou, 23 ans, qui a arrêté ses études d'anglais pour devenir maçon. Bassirou Diomaye Faye a promis de faire des problèmes de cette région, qui vit principalement du maraîchage, de la pêche, la sylviculture et du tourisme, «une urgence à régler». Devant le port de Ziguinchor, Nafissatou Gueye, 49 ans, réclame surtout la remise en service des navettes maritimes entre Dakar et Ziguinchor, suspendues depuis une nouvelle période de troubles en juin 2023. La liaison est un important moyen de désenclavement quand l'avion est hors de prix pour beaucoup et la route très longue. Aucune véritable raison n'a été fournie officiellement à l'arrêt du service, ce qui a nourri le soupçon d'arrière-pensées de la part du pouvoir, voire d'une volonté de punir les Casamançais. Nafissatou Gueye parle de «décision politique injustifiable», cause d'un «grand manque à gagner» pour elle. Cette commerçante qui vend huîtres, crevettes, poissons séchées, huile de palme et noix de cajou regarde la rue déserte. «Quand le bateau passait, c'était noir de monde et on envoyait nos marchandises à Dakar», soupire-t-elle. Elle a affiché sur son stand une image de MM. Faye et Sonko. Pourtant, «Macky Sall (qui ne se représente pas) est le président sénégalais qui a fait le plus pour la Casamance depuis l'indépendance», dit Seydou Sané, président du comité électoral du camp au pouvoir dans le département.

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