Au moins sept Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés, hier, dans des bombardements de l'entité sioniste ayant visé des maisons à l'ouest de la ville de Rafah et dans le quartier d'Al-Daraj, à l'est de la ville de Ghaza, a rapporté l'agence de presse Wafa. Au 268e jour de l'agression sioniste, des avions de combat de l'occupant sioniste ont bombardé une maison à l'ouest de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, faisant six martyrs, dont des enfants, ainsi que plusieurs blessés, souligne Wafa qui cite des sources locales. L'artillerie de l'occupant sioniste a également bombardé les zones sud de la ville de Rafah, faisant plusieurs blessés, ajoutent les mêmes sources, faisant état d'autres attaques ayant ciblé le centre de Rafah. Par ailleurs, des explosions et des tirs nourris ont été entendus dans les quartiers de Tal Al-Sultan et Al-Saudi, à l'ouest de la ville de Rafah, tandis que l'aviation de l'entité sioniste a ciblé les villes de Abasan et Khuza'a, à l'est de la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza. À l'est de la ville de Ghaza, un Palestinien est tombé en martyr et d'autres ont été blessés dans un bombardement des avions de combat de l'occupation qui ont visé un appartement résidentiel dans le quartier d'Al-Daraj. L'artillerie de l'occupant sioniste a, en outre, bombardé les maisons des Palestiniens à proximité du parc Barcelona dans le quartier de Tal Al-Hawa, au sud-ouest de la ville de Ghaza où de la fumée s'est élevé de l'endroit visé. Les avions de combat de l'occupant sioniste ont également lancé des missiles sur les quartiers d'Al-Tuffah et d'Al-Shuja'iya, à l'est de la ville de Ghaza, et sur le quartier d'Al-Sabra, au moment où des bombardements d'artillerie ont visé des maisons dans le quartier d'Al-Shuja'iya, faisant plusieurs martyrs et blessés. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est élevé samedi à 37 834 martyrs et 86 858 blessés, dont une majorité de femmes et d'enfants depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué les autorités palestiniennes de la santé. L'armée sioniste poursuit ses opérations après plusieurs jours de combats acharnés, qui ont poussé des milliers de Palestiniens à fuir. La guerre ne connaît pas de répit à travers le territoire palestinien, et fait craindre un embrasement au Liban. De nombreuses frappes aériennes ont visé pendant la nuit différents secteurs, dont la ville de Ghaza, dans le nord, ainsi que Rafah et Khan Younès, dans le sud. Les troupes sionistes avaient lancé le 7 mai une attaque terrestre à Rafah, une ville frontalière avec l'Egypte. Mais les combats ont regagné depuis en intensité dans plusieurs autres régions, notamment dans le nord. Depuis jeudi, les forces sionistes mènent une agression terrestre à Choujaïya, un quartier est de la ville de Ghaza, où les combats font rage entre ses soldats et des combattants palestiniens. L'armée sioniste avait appelé jeudi les habitants de Choujaïya à évacuer, poussant à la fuite «des dizaines de milliers de civils», selon la Défense civile. «Dans les rues, les gens paniquaient, ils étaient terrifiés», a raconté Samah Hajaj, 42 ans. «On ne sait pas pourquoi» les soldats israéliens «sont entrés à Choujaïya vu qu'ils y avaient déjà détruit les maisons», a-t-elle ajouté. L'armée sioniste a annoncé également poursuivre ses opérations à Rafah et dans le centre de la bande de Ghaza. Un total de 32 hôpitaux sur les 36 que compte la bande de Ghaza ont été endommagés, et parmi eux 20 sont hors-service, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Une chargée de mission de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Louise Wateridge, a qualifié vendredi de «désastreuses» les conditions de vie dans le territoire, où l'aide humanitaire arrive au compte-gouttes. À Tel-Aviv, des milliers de manifestants se sont à nouveau rassemblés samedi pour réclamer le retour des otages et protester contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, très critiqué pour sa gestion de la guerre. Un haut responsable du Hamas basé à Beyrouth, Oussama Hamdane, a indiqué samedi que les négociations en vue d'un accord avec Israël sur un cessez-le-feu et la libération d'otages n'ont mené à aucune avancée. Il a affirmé que son mouvement avait reçu le 24 juin la dernière proposition américaine, mais que celle-ci n'apportait «rien de nouveau». Un plan présenté fin mai par le président américain Joe Biden, proposé selon lui par Israël, est resté lettre morte face aux exigences sionistes d'une trêve et non d'un cessez-le-feu total.