l'Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE), a annoncé d'avoir accepté les dossiers de trois candidats pour l'élection présidentielle qui se déroulera le 6 octobre prochain. Il s'agit du président sortant Kais Saied, du secrétaire général du Mouvement populaire, Zouhair Maghzaoui et du chef du «Mouvement Azimoun», Ayachi Zammel. Le président actuel vient d'achever son premier mandat, mais la constitution tunisienne permet au président sortant de briguer un deuxième mandat. Quant aux deux postulants et candidats à la prochaine élection présidentielle, ils ont pu franchir l'étape décisive de la collecte des signatures et de parrainages. La loi électorale tunisienne stipule que «Les candidats sont dans l'obligation de recueillir le parrainage de dix parlementaires, 40 élus locaux ou 10 000 électeurs à raison de 500 au moins par circonscription». Cette mesure n'a pas permis à un nombre appréciable de prétendants à collecter les parrainages exigés. Le candidat Zouhair Maghzaoui est considéré par les observateurs politiques en Tunisie comme étant un des personnalités politiques qui ont soutenu la démarche du président Kais Saied qui s'est soldée par a révision de la constitution. Les analystes de la scène politique tunisienne souligne à son propos que c'est «un opposant de l'intérieur, surtout critique du manque de résultats socio-économiques» et du bilan présidentiel. Il n'a aucune chance car les gens préfèrent toujours l'original à la copie», attestent-ils. Le deuxième postulant, Ayachi Zammel, est vu par les tunisiens en général et les observateurs politiques en particulier comme un invité surprise à la prochaine élection présidentielle. Les analystes tunisiens disent que le candidat Ayachi Zammel «n'est pas très connu». C'est dire que les deux candidats qui vont entrer en lice pour concurrencer le président sortant, Kais Saied, n'ont pas l'étoffe exigée pour ce genre de joutes qui engagent le pays sur le plan politique. Kais Saied briguera un deuxième mandat sans avoir un concurrent potentiel selon les analystes politiques qui suivent de près la situation politique en Tunisie. Ils prédisent que le président sortant, Kais Saied «remportera l'élection présidentielle de 6 octobre prochain, haut la main et sans coup férir», rappellent-ils.