Le virus Mpox a été identifié pour la première fois au Danemark, lors d'une épidémie. Suite au communiqué de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la variole simienne ou variole du singe, l'institut Pasteur d'Algérie publie une note sur cette infection dont il rappelle la dangerosité, notamment de par son caractère transfrontalier et du fait de sa grande contagiosité. L'I.P. d'Alger indique également, à l'attention des professionnels de santé, les modalités des prélèvements, de conservation et de transport au laboratoire. Sont également livrées les informations concernant l'épidémie liée à la nouvelle souche de variole du singe, qui touche le continent africain. Il est ainsi fait référence à la note détaillée de l'OMS sur l'épidémie précédente de variole du singe (Mpox), en République démocratique du Congo, laquelle appelle à une intervention urgente. «L'épidémie a déjà entraîné 7 851 cas signalés et 384 décès jusqu'en mai de cette année, avec un taux de létalité de 4,9%», est-il mentionné, précisant que les maladies infectieuses dépassent les frontières nationales et il est donc essentiel que les pays collaborent pour lutter contre les épidémies. «La propagation du Mpox au Congo met en évidence le besoin critique et urgent d'une collaboration mondiale et d'un partage des données», ajoute la même note. Cette dernière renvoie à 2022, année durant laquelle la sensibilisation mondiale à la variole du singe était accrue, suite notamment à «un événement à Madrid qui a vu l'épidémie se propager rapidement...» Cela a incité l'OMS à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale (Pheic), qui est restée en vigueur jusqu'en 2023. L'épidémie de 2022 continue de toucher de nombreuses régions du monde. Cette institution spécialisée de l'ONU estime qu'elle a touché plus de 97 000 personnes et provoqué plus de 200 décès en deux ans. «La Suède vient de signaler le premier cas de variole du singe de clade I, en dehors de l'Afrique. L'institut Pasteur d'Algérie suit avec le réseau des laboratoires OMS la situation de très près et a déjà mis en place, lors de la précédente alerte de 2022, les outils de diagnostic et d'orientations», conclut la note de l'I.P.A. L'OMS avait déclaré, mercredi dernier, que «le Mpox était une urgence de santé publique mondiale», son niveau d'alerte le plus élevé, à la suite d'une épidémie en République démocratique du Congo (RDC) qui s'est propagée aux pays voisins.