L'état des relations de coopération entre l'Algérie et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et les projets en cours, notamment avec l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue) ont été le thème phare de la toute dernière réunion tenue au siège du ministère. Le SG adjoint de l'organisation onusienne et directeur régional pour les Etats arabes (Pnud), Abdullah El-Dardari, a été reçu par le secrétaire général du ministère de l'Energie et des Mines, Abdelkrim Aouissi, en présence de la représentante résidente du Pnud en Algérie, du directeur général de l'Aprue, ainsi que de cadres du ministère et de l'organisation onusienne. Ladite réunion intervient, faut-il le rappeler, après la rencontre tenue entre le premier responsable du secteur de l'Energie et des Mines et la représentante résidente de cette instance onusienne en Algérie. Natasha Van Rijn avait été reçue par le ministre Mohamed Arkab avec laquelle il a examiné les relations de coopération entre l'Algérie et l'organisation onusienne, notamment en ce qui concerne les projets d'efficacité et de transition énergétiques. La responsable avait salué les efforts et la volonté de l'Algérie de développer un nouveau modèle énergétique durable, en soutien aux objectifs de la politique énergétique de l'Algérie, tout en œuvrant à la consolidation de la coopération avec les pays africains en la matière», souligne un communiqué sanctionnant les travaux de la réunion, publié par la tutelle. Natasha Van Rijn avait également fait part de la disponibilité du Pnud à intensifier la coopération et les échanges avec l'Algérie, particulièrement dans les domaines de la transition et de l'efficacité énergétiques, ainsi que «du développement des modèles et de la gouvernance énergétiques», ajoute le document. «Les deux parties ont également évoqué l'élargissement de ces relations aux énergies renouvelables (énergie solaire photovoltaïque et énergie éolienne), ainsi que le développement de l'hydrogène vert et son emploi comme alternative énergétique, à l'effet de réduire l'empreinte carbone dans le secteur industriel, en sus de l'encouragement du transport propre et durable». Non loin des efforts engagés dans ce sens, l'Algérie compte plusieurs projets d'investissement visant à réduire le volume de gaz torchés dans les installations énergétiques mais aussi par le biais des projets de reboisement d'envergure qui seront concrétisés par le groupe Sonatrach. Le groupe public Sonatrach compte mettre en œuvre un programme ambitieux de séquestration naturelle du carbone, avec le concours de la Direction générale des forêts (DGF), à travers la plantation de 420 millions d'arbres sur une superficie de 520 000 hectares dans le sud du pays. Ce projet d'envergure, prévu sur 10 ans, allie lutte contre le changement climatique, reboisement et développement socioéconomique des régions concernées, ce qui créera des milliers d'emplois et améliorera l'environnement et les conditions de vie de la population. C'est dans cet esprit-là qu'Abdullah El-Dardari a affiché son intérêt pour le renforcement de la coopération avec l'Algérie dans le développement des programmes en matière d'efficacité énergétique, d'énergies nouvelles et renouvelables et de transition énergétique, ainsi que dans le domaine du développement de l'hydrogène vert, notamment s'agissant des aspects juridiques et réglementaires de cette filière. Les discussions ont porté principalement sur les moyens de renforcer la coopération en matière d'échange d'expertises et d'assistance technique dans les projets en cours liés à l'efficacité et à la transition énergétiques, au développement des modèles et à la gouvernance énergétique.