Au moins 47 Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants, sont tombés en martyrs, dans la nuit de jeudi à vendredi, dans de nouveaux raids de l'armée sioniste visant la ville de Deir Al-Balah, le camps de réfugiés de Nuseirat et la ville d'Al-Zawayda dans le centre de la bande de Ghaza, selon l'agence de presse Wafa. La même source a ajouté que «de nombreuses personnes ont été blessées au cours de ces attaques prenant pour cible des maisons de civils». Des témoins ont indiqué que de nombreux corps de victimes ont été transportés à l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Deir Al-Balah». Pour rappel, des avions de guerre de l'armée sioniste ont bombardé, jeudi, l'hôpital Kamal-Adwan, dans le nord de Ghaza, incendiant des fournitures médicales et perturbant les services de soins, ont rapporté des médias citant des sources locales. «Des fournitures médicales reçues il y a cinq jours de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a condamné l'attaque sioniste ont été détruites et l'entrepôt de médicaments a brûlé à la suite du bombardement du troisième étage de Kamal-Adwan», selon des médias. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, en cours depuis plus d'une année, s'est élevé jeudi à 43 204 martyrs et 101 641 blessés, dont la majorité sont des enfants et des femmes, selon des sources médicales, citées par l'agence de presse Wafa. Des Etats du Golfe ont condamné, mardi, le vote par le Parlement sioniste d'une loi interdisant sur son sol les activités de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Le Parlement sioniste a confirmé, lundi, ce texte qui interdit les activités contre l'UNRWA, une agence considérée comme la «colonne vertébrale» de l'aide humanitaire à Ghaza en proie à un génocide sioniste depuis plus d'un an. L'UNRWA joue un «rôle vital» dans la bande de Ghaza assiégée et ravagée par l'armée barbare sioniste, a affirmé le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Alsari, en soulignant que son pays s'était engagé récemment à fournir 100 millions de dollars à l'agence. «Arrêter de soutenir l'UNRWA aurait des conséquences catastrophiques, tout comme le fait de l'empêcher d'opérer dans les territoires palestiniens», a-t-il prévenu lors d'une conférence de presse à Doha. En Arabie saoudite, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé, dans un communiqué, la décision sioniste, la qualifiant de «violation flagrante du droit international». Cette loi «contrevient à la légalité internationale» dans un contexte de «catastrophe humanitaire indescriptible» à Ghaza. Aux Emirats arabes unis, le ministère des Affaires étrangères a «fermement condamné» la loi sioniste, qui va «aggraver la situation humanitaire» à Ghaza. Le Conseil de la Ligue arabe, au niveau des délégués permanents, a appelé, jeudi soir, la communauté internationale à continuer à apporter le soutien politique et financier nécessaire à l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) afin qu'elle puisse continuer à jouer son rôle, notant que le rôle de cette organisation onusienne ne peut être ni supprimé ni remplacé, tant que l'Etat palestinien n'est pas encore indépendant. Il a également condamné «le ciblage systématique par l'entité sioniste de l'Agence et de son personnel, qui a entraîné le martyre d'au moins 237 de ses employés, la destruction et l'endommagement de plus de 200 bâtiments de l'Agence dans la bande de Ghaza», notant que «ces violations sont des crimes de guerre et un génocide qui doivent être punis et que tous les responsables doivent être punis». De son côté, le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a exprimé sa «profonde inquiétude concernant l'adoption de deux lois par les autorités sionistes pour interdire l'UNRWA au mépris du droit international», selon un communiqué de l'UA mercredi soir. Le chef de la Commission de l'UA a souligné les obligations et engagements de l'entité sioniste en vertu du droit international, y compris ses obligations juridiques.